Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
En s’imposant (3-1) face au 3e, Bettembourg, relégué à sept points à deux journées de la fin, Schifflange a composté son billet pour l’élite.
C’était sa première balle de match, et elle a suffi au FC Schifflange. Assuré de retrouver la BGL Ligue, 23 ans après l’avoir quittée, en cas de succès ce dimanche lors de la 28e journée face à Bettembourg, le leader de Promotion d’Honneur a rempli sa mission, avec un succès 2-0 qui le rend désormais hors d’atteinte des Bettembourgeois, 3es et barragistes.
Marques dans tous les bons coups
Dominateurs mais mis en échec deux fois par Esposito en première période (Marques à la 10e et Akab à la 44e), les hommes d’Ismaël Bouzid ont dû attendre le second acte pour voir leur victoire et leur montée prendre forme, grâce notamment à un doublé de leur doyen offensif Frédéric Marques (37 ans).
Auteur de l’ouverture du score de la tête sur un corner d’Atoiyi (1-0, 50e), l’avant-centre schifflangeois a clos la marque en toute fin de partie, servi sur un plateau par Djetou (3-0, 85e). Entre-temps, il avait offert le but du break à Soumah (2-0, 62e), buteur d’une reprise du gauche au terme d’une transition d’école relayée par Marques et Akab.
Mersch se frotte les mains
Alors que l’attaque bettembourgeoise, orpheline de Thomas Macalli, l’habituel compère d’attaque de Brian Dauphin (qui est, lui, deuxième meilleur buteur de PH avec 25 buts), aura eu toutes les peines du monde à la mettre en danger, la défense du leader a finalement cédé en toute fin de partie devant Cleidir Neves (3-1, 89e). Anecdotique. Et surtout pas de nature à gâcher le plaisir d’un Municipal aussi bondé qu’euphorique.
Un temps leader cette saison, Bettembourg ne peut plus espérer rejoindre l’élite que par le biais des barrages, désormais : dauphin de Schifflange, Mersch s’est imposé dans le même temps à Medernach et pris six points d’avance sur le SCB, troisième. Avec une différence de buts très favorable (+30 contre +19), autant dire que la montée est aussi (officieusement) dans la poche pour le Marisca.
Simon Butel
