Mondorf n’a pas réussi à rallier la finale pour la deuxième fois depuis 2016. Comme Wiltz en quarts de finale, il a chuté au Schingespesch.
Mondorf était en pleine montée en puissance et peu de clubs lui résistaient ces derniers temps? Et bien contre la furia merschoise, ça ne suffit pas. Les hommes de Mikhaïl Zaritski, sur le point de grimper en DN, ont fait de cette saison hallucinante une saison qui confine à la perfection en éliminant un deuxième club de DN pour se qualifier pour la deuxième finale de Coupe seulement au stade de Luxembourg. Il y aura du jaune, le vendredi 26 mai prochain!
Et c’est mérité : le harcèlement haut de l’attaque dirigée par Benjamin Bresch a payé dès la première période, gênant considérablement la relance de l’USM. Lui faisant faire aussi, sur ce terrain compliqué, des bêtises fatales. Sur une erreur de relance de Kuete, qui les a multipliées dans les 45 premières minutes, Held a glissé en profondeur pour Rodrigues dans la surface, qui a fusillé Agovic, coupable de ne pas avoir assez couvert sa lucarne sur le coup (1-0, 38e).
Held, fournisseur officiel de caviars
Avant cela, l’ancien Dudelangeois et Pétangeois avait eu plusieurs opportunités. Un coup-franc de Held relâché par Agovic au pied de son poteau qu’il avait failli pousser au fond (22e), un bon ballon en profondeur de… Held, son fournisseur officiel, mais sur lequel il était un poil trop court (25e), un grand-pont sur Matias qui le voyait être repris à la dernière seconde par Benhemine (26e).
Bref, le pensionnaire de PH mériterait presque une avance un peu plus conséquente à la pause tant il met d’énergie dans son choc et il va en être récompensé juste avant la pause : Rodrigues, encore lui, passe un grand-pont à Benhemine sur le côté droit et centre fort devant le but, ou un tacle de Schmit semble sauver Mondorf. M. Muller y voit quand même une main traîner et le pénalty est transformé, sous la barre, par le chirurgical Bresch (45e) : il y aura 2-0 à la pause.
Mondorf termine en infériorité numérique
Et c’est un avantage qui va fondre assez vite tant Mondorf des vestiaires enfin conscient de passer à côté de sa demi-finale. Après que Besch va rater un face-à-face avec Agovic, du gauche, les gars de Manuel Correia vont enfin prendre le jeu clairement à leur compte, profitant de ce que le pressing haut du Marisca se relâche aussi sensiblement. Benhemine rate une tête immanquable seul au deuxième poteau sur corner (51e), mais servi par Matias en pleine surface, Benamra aura trois bonnes secondes de solitude totale pour ajuster Moussima à ras de terre (2-1, 53e).
Le début de la remontada? Non. Parce que six minutes plus tard, Moussima remportera un duel tout aussi compliqué au sol face au créateur mondorfois (59e) et qu’encore douze minutes plus tard tombera le tournant : dépassé par Rodrigues sur la profondeur, Benhemine accroche l’attaquant et se fait expulser (71e).
Meyong manque alors de corser l’addition mais bute sur Agovic (82e), auteur d’une meilleure fin de match que cet oubli sur le missile de Rodrigues et empêchant l’USM de subir le même sort que Wiltz deux semaines plus tôt. Mersch n’en a rien à faire du score : il file en finale!
Julien Mollereau