Cette finale n’a pas atteint les sommets émotionnels de Differdange – Mersch, la saison passée, mais entre deux équipes d’une solidité attestée en ce printemps, jamais la folie n’a pu mettre à bas les blocs défensifs.
Niederkorn s’est compliqué tout seul son début de match en encaissant très tôt un but qui doit autant à une relance défaillante qu’au manque d’engagement de Delgado quand il s’est retrouvé au contact d’Holzhauser, à l’entrée des six mètres sur une interception-remise de Couturier. Le plat du pied du divin Autrichien, déjà battu en finale de Coupe d’Allemagne avec Stuttgart et d’Autriche avec l’Austria, fait mouche dès la 4e minute (1-0).
Cela congèle tout le début de match du Progrès et le Swift, qui a abandonné son losange labellisé sur les matches de DN pour l’occasion, contrôle sa rencontre avec une froideur totale… jusqu’à une triple occasion qui va sonner le réveil niederkornois. En quelques secondes seulement, Sacras va sauver deux fois devant sa ligne avant que Dupire ne sorte une claquette sur une jolie tête de Schmid (25e).
L’action qui permet à l’actuel 4e de DN de s’y remettre vraiment après de longues minutes de néant. Si bien qu’à la 36e, sur un corner joué à deux, Karamoko remise de la tête pour Jarmouni, qui gicle dans l’axe, plus vif que les deux défenseurs q’uil a aux basques (1-1). Dans la foulée, Karayer rasera même le poteau d’une demi-volée juste avant que les deux équipes ne retournent aux vestiaires (45e).
Mazure mange la feuille en fin de match
C’est en en revenant qu’on a encore un peu plus pris conscience de l’importance des fulgurances d’Holzhauser dans le jeu du Swift. Sur un centre de Sacras, il va servir Stolz d’une sublime talonnade en pleine surface qui fera mouche avant que son coéquipier allemand ne soit signalé hors-jeu (52e). Puis sur un de ses corners toujours aussi précis, Couturier au premier poteau, va raser le montant de la tête (65e).
Comme en première période, le Progrès va s’y remettre après un petit temps. Encore sur un coup de fusil. De Natami cette fois, qui des 20 mètres, manque de surprendre tout le stade et Dupire avec, petit côté. Mais le portier du Swift est suppléé par son poteau (75e).
Dans la foulée, un mouvement de grande envergure voit Guett-Guett glisser en retrait à Mazure, qui a tout le temps d’ajuster son tir mais s’emmêle complètement les pinceaux (76e). Mazure encore, ratera la balle de match au bout d’un cafouillage de dernière seconde sur un centre de Natami, butant sur Dupire à bout portant (90e).
Il ne se passera pour ainsi dire plus rien durant toute la prolongation et aux tirs au but, Latik repoussera deux tirs quand Holzhauser enverra le sien au-dessus. Victoire du Progrès, 46 ans après…