Après six matches internationaux sans défaite, cette rencontre de gala aura tourné court contre un adversaire de classe mondiale. Rendez-vous en juin pour retrouver des sensations.
Cristiano Ronaldo est immortel. Il ne pouvait revenir qu’à lui le droit de lancer ce match qu’on imaginait beaucoup plus équilibré, sur une remise de la tête de Nuno Mendes, au-dessus de Jans au deuxième poteau (0-1, 9e). Mais quand vous prenez trois buts en trois centres millimétrés, le tout en 17 minutes…
Alors que la première grosse occasion de but de la rencontre est venue d’une incursion de V. Thill en appui sur Sinani (6e), Holtz et ses gars sont, douze minutes plus tard, en effet menés 0-3 après deux nouveaux centres, déposés sur les têtes de Joao Felix (0-2, 15e) puis Bernardo Silva (0-3, 18e). La VAR, sollicitée deux fois, Et la note va encore prendre une épaisseur détestable à la demi-heure de jeu quand pour une fois, Chanot est trop court pour intervenir, laissant CR7 partir en profondeur et crucifier Moris, qui n’a toujours pas pu faire le moindre arrêt (0-3, 31e). Ainsi, à la pause, tout est déjà fini depuis très longtemps. Avant même que sur un petit ballon en profondeur, sur le seul petit retard d’intervention de la soirée de Chanot, CR7 n’ajoute un deuxième but en trompant Moris petit côté (0-4, 31e).
Moris arrête son pénalty? Leao se venge
Alors oui, au retour des vestiaires, l’intégration de trois nouveaux joueurs (Carlson, Olesen et Bohnert) qu’on aurait pu attendre au coup d’envoi, combinée à la gestion peinarde de la Seleçao, a permis de rééquilibrer les débats a minima. Mais purement pour la forme. Car sur une accélération magique du duo Nuno Mendes – Leao, côté droit, Otavio va ajouter un cinquième but (77e).
Heureusement, chaud bouillant sur pénalty ces dernières semaines avec son club de l’Union saint-gilloise, Anthony Moris va pousser très fort pour repousser une tentative de Leao (84e), ce qui n’empêchera pas le monstre physique milanais de prendre tout le monde de vitesse pour s’offrir son petit but personnel (0-6, 88e). Sacrée claque.
Julien Mollereau, Simon Butel et Charles Hoffsess