Accueil | A la Une | Factures falsifiées : un an ferme pour la secrétaire médicale

Factures falsifiées : un an ferme pour la secrétaire médicale


La prévenue, qui travaillait pour deux médecins, imitait leurs signatures, apposait leur tampon et acquittait les mémoires d'honoraires, avant de les envoyer à la CNS. (illustration Fabrizio Pizzolante)

Cette secrétaire médicale pensait avoir trouvé le remède pour régler ses dettes : elle imitait la signature des deux médecins pour lesquels elle travaillait, apposait leur tampon et acquittait les mémoires d’honoraires… avant de les envoyer à la CNS. De cette manière, elle avait récolté 1 253 euros.

Déjà en 2016, elle avait été condamnée pour avoir falsifié 316 mémoires d’honoraires… Visiblement, ce sont ses importantes dettes s’élevant à hauteur de 150 000 euros qui ont poussé cette mère de famille à recommencer.

À part un « Je le regrette », le tribunal n’avait pas obtenu beaucoup d’explications de la prévenue de 33 ans. Si elle reconnaissait avoir commis les trois faux, elle contestait fermement avoir volé 442 euros dans la caisse. Il s’agissait de la somme d’argent liquide qu’un patient disait avoir remise à la secrétaire. Cet argent n’était toutefois jamais arrivé chez le médecin.

Le parquet avait requis 15 mois de prison et une amende à l’encontre de la prévenue qui indiquait être suivie par un psychologue.

Vendredi après-midi, elle a finalement été condamnée à un an de prison ferme. Les deux médecins pour lesquels elle travaillait dans un hôpital, qui s’étaient constitués parties civiles, se voient allouer 2 442 euros de dommages et intérêts. Enfin, la 19e chambre correctionnelle a ordonné la confiscation des mémoires d’honoraires falsifiés.

Toutes les parties ont 40 jours pour interjeter appel.

Fabienne Armborst

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.