Il n’y a « aucun dégât » sur les sites nucléaires après les explosions rapportées vendredi dans le centre de l’Iran, a déclaré l’AIEA, alors que des responsables américains font état d’une attaque israélienne en représailles aux tirs contre Israël le week-end dernier.
L’Agence internationale de l’énergie atomique, basée à Vienne, en Autriche, « continue d’appeler », sur le réseau social X, « chacun à une extrême retenue et répète que jamais aucune installation nucléaire ne devrait être ciblée lors de conflits militaires ».
Téhéran a fait état de trois explosions près d’une base militaire à Qahjavarestan, localité située entre Ispahan et son aéroport, dans le centre du pays, selon l’agence officielle Fars.
Des drones ont été abattus mais il n’y a pas eu d’attaque par missiles « jusqu’à présent », ont indiqué les autorités iraniennes. Et les installations nucléaires basées dans la région d’Ispahan sont « totalement en sécurité », a précisé l’agence Tasnim.
Un haut-responsable militaire iranien avait mis en garde jeudi Israël contre l’éventualité d’une attaque contre ses sites nucléaires, en affirmant que l’Iran était prêt à lancer en représailles de « puissants missiles » sur les installations nucléaires israéliennes.
Israël accuse l’Iran – qui dément – de vouloir se doter de la bombe atomique et dit chercher par tous les moyens à l’en empêcher.
Pour sa part, Israël est considéré comme une puissance nucléaire mais il n’a jamais confirmé ni démenti sa capacité à utiliser l’atome à des fins militaires.
Les sites nucléaires iraniens connus sont notamment situés dans le centre, à Ispahan, Natanz ou Fordo, ainsi que dans la ville portuaire de Bouchehr, où est implantée l’unique centrale nucléaire.
Le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, avait indiqué lundi que l’Iran avait fermé ses installations nucléaires « pour des raisons de sécurité » le jour de son attaque contre Israël.