Le choc Suisse – Pologne ce samedi (15h) s’annonce indécis et pourrait dépendre de la performance du buteur du Bayern Munich.
La question se pose depuis trois matches et, pour l’instant, la réponse est à chaque fois non. Au premier tour, Lewandowski n’a marqué ni contre l’Irlande du Nord (1-0), ni contre l’Allemagne (0-0), ni contre l’Ukraine (1-0). Quel contraste avec la phase de qualification, lors de laquelle le joueur du Bayern a inscrit 13 des 33 buts de son équipe (et égalé le record établi par le Nord-Irlandais David Healy en éliminatoires de l’Euro-2008).
« Il n’a pas marqué, mais ce n’est pas un problème. Il fait un très bon travail. Il se sacrifie pour l’équipe », dédramatise le sélectionneur Adam Nawalka, qui veut le croire : « Je pense qu’il va bientôt marquer, car il se crée de plus en plus d’occasions. »
Sa performance est d’autant plus attendue que ce 8 e , le plus indécis de tous sur le papier, va opposer deux équipes très solides en défense.
Au premier tour, la Pologne (deuxième du groupe C derrière l’Allemagne à la différence de buts) n’a encaissé aucun but en trois matches : c’est l’une des trois seules équipes dans ce cas. La Suisse, elle, n’en a pris qu’un, contre la Roumanie (1-1). La Nati s’appuie sur un bloc défensif très dur à bouger, avec une charnière centrale Schär-Djourou et un milieu très solide autour de Xhaka.
Lewandowski saura-t-il trouver la clé? Contre l’Ukraine dans le dernier match de poule mardi, il a manqué d’adresse devant le but. Contre l’Allemagne le 16 juin, malgré l’absence de but, il a démontré qu’il était l’un des meilleurs à son poste. Jeu en remise, appels de balle, pressing agressif… La défense allemande le craignait visiblement. Et la Suisse?
Le Quotidien