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Étude d’impact du Brexit : Londres promet la transparence


L'étude a pour objet l'estimation mesurant l'impact du Brexit sur 58 secteurs économiques. (illustration AFP)

Le gouvernement britannique s’est engagé jeudi à faire preuve de transparence, dans la limite du « possible », quant à la publication d’une étude d’impact sur le Brexit au contenu sensible, réclamée la veille par le Parlement.

Les députés britanniques ont adopté mercredi une motion de l’opposition travailliste appelant à la publication de cette estimation mesurant l’impact du Brexit sur 58 secteurs. Ces derniers, qui pèsent environ 88% de l’économie britannique, vont de la publicité à l’agriculture en passant par la pharmacie, le commerce, l’aérospatial et le tourisme.

En raison de son caractère sensible, l’exécutif avait jusqu’au vote de mercredi refusé d’envisager la publication de cette documentation, arguant du fait qu’elle pourrait affaiblir sa position dans les négociations en cours avec Bruxelles sur la sortie de l’UE.

Mais jeudi, devant le Parlement, le ministre du Brexit David Davis a changé de ton, indiquant avoir entamé une discussion avec le président de la commission parlementaire sur la sortie de l’UE, Hilary Benn, pour déterminer comment pourrait être gérée « la confidentialité des documents » qui pourraient être publiés. « Nous serons aussi transparents que possible », a-t-il assuré, en expliquant par ailleurs que « ces documents ne sont pas une sorte de grand plan. […] Ce sont des données sur les réglementations et sur les marchés de différents secteurs qui guident nos négociations », a-t-il précisé.

Devant la presse, un porte-parole de l’exécutif a souligné la complexité du problème : « Nous ne devrions pas publier quoi que ce soit qui pourrait saper notre position de négociation, mais nous respectons aussi le fait que le Parlement a un rôle à jouer dans cette affaire et qu’il y a eu un vote hier soir ». Anticipant une éventuelle censure du gouvernement, le responsable Brexit du Labour, Keir Starmer, a mis en garde contre toute publication « expurgée » de ces documents.

Le Quotidien/AFP

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