Emprunter des gobelets réutilisables, le test démarre

L’ASBL Valorlux présente, ce lundi, le projet pilote « Spin ». Celui-ci permettra d’emprunter de la vaisselle réutilisable gratuitement.

D’ici à deux ans, à partir du 1er janvier 2025, la loi relative aux déchets entrera en vigueur et interdira l’utilisation des récipients, des barquettes, des assiettes ou encore des couverts à usage unique pour les services de vente à emporter et de livraison à domicile. En prévision, l’ASBL Valorlux, spécialiste de la collecte et du recyclage des déchets d’emballages au Luxembourg, présente le projet pilote « Spin », ce lundi 17 avril.

« Spin » permettra aux consommateurs d’emprunter des gobelets réemployables de 0,3 l pour les boissons à emporter. D’autres emballages devraient suivre suivant l’évolution du projet. Ces verres réutilisables seront disponibles dans 15 points de vente du secteur de l’Horeca à Luxembourg-ville. Valorlux annonce « que d’autres magasins pourront être ajoutés au dispositif ».

Au total, quelque 5000 gobelets réutilisables circuleront pendant la phase pilote sur le territoire de la capitale. Ils seront collectés et nettoyés de manière quotidienne dans un centre de lavage centralisé situé au sud du pays.

L’ASBL a mis en place une application mobile qui permettra aux consommateurs de récupérer puis de rendre les emballages après leur utilisation. Un lieu de dépôt sera prévu à cet effet et vous aurez douze jours pour les restituer gratuitement. Une fois ce délai dépassé, une caution de 5 EUR sera débitée par gobelet ou couvercle.

« Nous sommes une association et notre mission n’est pas de vendre des emballages réutilisables. C’est pour cette raison que la participation à Spin reste gratuite pour le consommateur tant que celui-ci nous rend les emballages empruntés », précise Claude Turping, directeur de Valorlux. « Notre objectif doit être celui de la maximisation du nombre de rotations des emballages et de garder les emballages dans le circuit de Spin ! Si les emballages disparaissent dans les armoires des consommateurs après quelques utilisations, le bilan environnemental ne sera pas meilleur que celui des emballages à usage unique ».