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Emmy Awards : « Fonzie » sacré, et une demande en mariage…


L'emblématique acteur de Fonzie, Henry Winkler, a remporté un Emmy dans la nuit de lundi à mardi aux États-Unis pour une autre série ! (Photo : AFP)

Ce n’est pas une série ou un téléfilm qui auront marqué la 70e cérémonie des Emmy Awards, les récompenses de la télévision américaine, mais une demande en mariage en direct. Voici quelques-uns des temps forts de la soirée.

Un vainqueur qui fait une demande en mariage : il avait déjà remporté 13 Emmys, mais jusqu’ici, le réalisateur de télévision Glenn Weiss était quasiment inconnu hors du sérail d’Hollywood.

Il a suffi d’une demande en mariage en direct, au moment de recevoir sa 14ème statuette (pour sa réalisation de la dernière cérémonie des Oscars), lundi, pour que le metteur en scène de 57 ans devienne une vedette mondiale.

« Tu te demandes pourquoi je n’aime pas t’appeler ma copine? », a lancé Glenn Weiss a son amie, présente dans la salle. « Parce que je veux t’appeler ma femme. »

 

Le réalisateur a conclu la séquence alors que plusieurs actrices écrasaient une larme, en offrant à sa future épouse l’alliance de sa mère, décédée deux semaines plus tôt.

Quelques minutes plus tard, Matthew Rhys, récompensé pour son rôle dans la série « The Americans », a expliqué que sa partenaire à l’écran et dans la vie, Keri Russell, lui avait confié, avant qu’il ne monte sur scène: « si tu me demandes en mariage, je te mets un coup de poing dans les dents ».

Fonzie sacré

Premier Emmy pour « Fonzie »: A 72 ans, celui qui reste, pour toute une génération, Arthur Fonzarelli, dit « Fonzie », personnage emblématique de la série « Happy Days », a décroché lundi le premier Emmy de sa carrière.

Henry Winkler a été sacré meilleur second rôle dans « Barry », une série de comédie, où il joue un professeur de théâtre croisant la route d’un tueur à gages solitaire qui se prend de passion pour la comédie.

L’avocat « Skip Brittenham m’a dit, il y a longtemps: si tu fais ça assez longtemps, tu finiras par emporter la mise », a commenté Henry Winkler en recevant sa récompense.

Féminisme, mais par petites touches

Quelques élans féministes ont marqué la cérémonie : loin des cérémonies de récompenses vues depuis un an et l’éclatement de l’affaire Weinstein, la cause féminine n’a été évoquée lundi que brièvement. En recevant son prix de meilleure actrice dans une série de comédie, Rachel Brosnahan a expliqué que « La fabuleuse Mme Maisel » évoquait « une femme qui trouve sa voix. C’est quelque chose qui arrive partout dans le pays en ce moment ». Sur un ton plus léger, la comédienne britannique Thandie Newton, meilleur second rôle dans une série dramatique pour « Westworld », a lâché: « je ne crois pas en Dieu, mais je vais quand même la remercier. »

Un peu de politique aussi…

Un peu de politique, en chantant: omniprésentes depuis deux ans, les interventions à message ont été très peu nombreuses lundi soir. Ni le président Donald Trump, ni aucune de ses mesures phares n’ont été mentionnés durant la soirée, une première depuis sa victoire à l’élection.

Lors de l’allocution de lever de rideau, Kate McKinnon et Kenan Thompson, deux des piliers de l’émission satirique « Saturday Night Live » ont évoqué sur le ton de l’humour les changements en cours à Hollywood, poussé à s’ouvrir aux minorités, devant et derrière la caméra.

« We solved it! », ont-ils chanté (« nous avons réglé le problème » de la diversité), tout en soulignant que les avancées étaient encore timides et largement symboliques.

AFP

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