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Élection de la CSL : le dépouillement s’annonce long


Soixante assesseurs sont mobilisés. (Photo : Hervé Montaigu)

En 2019, il avait fallu attendre un peu plus de trois semaines pour connaître le résultat définitif du renouvellement de l’assemblée plénière de la Chambre des salariés. Les élections sociales s’étaient aussi tenues un 12 mars il y a cinq ans.

Hier, à 17 h pile, les dix bureaux de vote composant le bureau centralisateur pour le renouvellement de la Chambre des salariés (CSL) ont lancé le dépouillement de centaines de milliers de bulletins de vote. Les quelque 60 assesseurs mobilisés au sein du ministère du Travail vont vivre de longues journées de travail dans les jours et semaines à venir.

En tout, plus de 617 000 bulletins ont été expédiés depuis le début de l’année par courrier. Pour rappel : chaque salarié et pensionné du secteur privé, peu importe sa nationalité et son lieu de résidence, est appelé à participer à ce qui s’avère être l’élection la plus grande et la plus démocratique au Grand-Duché.

La grande inconnue réside dans le nombre de bulletins de vote qui ont été renvoyés jusqu’à hier. En 2019, le taux de participation à l’élection du Parlement du travail s’était limité à 32,2 % à peine. Aussi bien la CSL que les six syndicats en lice ont très fortement mobilisé, sensibilisé et expliqué les enjeux et la démarche à suivre pour participer à ce scrutin.

Une première tendance, encore très provisoire, ne prête pas forcément à l’optimisme. Une source a indiqué au Quotidien que l’abstention devrait toujours être très élevée, après la réception d’à peine un tiers des bulletins. Mais le total des enveloppes renvoyées sera actualisé au fur et à mesure dans les jours à venir. Depuis 17 h hier, les dés sont cependant jetés.

Les équipes au ministère du Travail vont dépouiller du lundi au vendredi, de 17 h à 21 h, les bulletins réceptionnés. Le samedi, les assesseurs seront mobilisés de 8 h à 16 h.

En 2019, le résultat définitif de l’élection à la CSL n’avait été arrêté que le 31 mars, soit près de quatre semaines après le scrutin qui avait également eu lieu un 12 mars.