[Cyclo-cross] Majerus au pied du podium à Pétange

Après trois victoires de suite au cyclo-cross de Pétange, Christine Majerus est tombée sur plus forte qu’elle ce mercredi. 

Une série s’est arrêtée, mercredi après-midi, sur le parcours très exigeant de Pétange. Christine Majerus, qu’on n’avait plus vu en compétition depuis avant Noël, quand elle avait dû renoncer à une Coupe du monde à la suite d’un refroidissement à Namur.
Depuis, elle avait fait de bons entraînements mais ne savait pas trop où elle était. Et c’est avec un état d’esprit très réaliste qu’elle abordait ce premier rendez-vous de l’année : «Je ne devrais pas être ridicule. Maintenant, si les autres sont plus fortes…» Et effectivement, les autres étaient plus fortes que la multiple championne nationale, en ce jour de l’an. D’entrée, c’est la jeune Néerlandaise Shirin van Anrooij qui a pris les devants. La jeune fille n’est pas une inconnue puisqu’il y a quelques semaines, elle s’était permise de battre sa compatriote Thalita de Jong à Contern. Partie comme une balle, personne ne reviendra sur la sportive batave, qui fera la course en tête de bout en bout : «J’apprécie vraiment de courir au Luxembourg. Les parcours sont plus exigeants qu’aux Pays-Bas, avec des montées et des descentes. L’idée était de faire l’effort en montée, ce qui est ma force pour créer un petit écart sur mes concurrentes et ça a marché.»

«Elles étaient plus fortes que moi»

De son côté, Christine Majerus, fidèle à son habitude, n’était pas du genre à se chercher des excuses. La Cessangeoise, qui termine au pied du podium, a une analyse toute simple de la situation : «Aujourd’hui, elles étaient plus fortes que moi.»
Et de détailler : «Shirin est partie très vite, j’étais un peu en surrégime mais j’étais encore dans la roue dans la descente, jusqu’à ce que je m’accroche à un arbre», explique-t-elle.
Par la suite, elle a constamment couru seule, en quatrième position. Pas très loin de la troisième mais très loin devant la cinquième. «Je pensais pouvoir revenir dans la dernière montée mais ce n’était pas possible. Devant, ce sont des filles de très haut niveau. Je termine quatrième, mais ma performance n’est pas si mal que cela. Après, ça reste du sport.»

Romain Haas