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[Cyclisme] «Je vais essayer de viser une étape», explique Kevin Geniets


Kevin Geniets, ici sur le Tour de France, se montre ambitieux pour une course qui lui tient à cœur.

Entouré sur le prochain Skoda Tour de Luxembourg qui partira mercredi par une équipe Groupama-FDJ impressionnante avec Thibaut Pinot, Valentin Madouas et David Gaudu, Kevin Geniets entend briller à domicile. Comme l’an passé où il avait terminé cinquième.

L’équipe Groupama-FDJ sera forcément une des formations très attendues au départ du Skoda Tour, mercredi à Luxembourg. Avec David Gaudu, mais surtout avec Thibaut Pinot, qui poursuit sa tournée d’adieu, et Valentin Madouas, le champion de France qui a remporté début septembre la Bretagne Classic avant de finir troisième du Grand Prix de Montréal, Kevin Geniets complète un fameux quatuor. L’intéressé confesse avoir mis du temps pour retrouver le bon coup de pédale après la coupure qui a suivi les Mondiaux, quinze jours seulement après la fin du Tour. Mais c’est chose faite.

Comment se présente ce Tour de Luxembourg, une épreuve où vous vous étiez placé l’an passé (NDLR : 6e du chrono de Remich, 4e de la dernière étape et 5e du classement général final) ?

Kevin Geniets : J’aime cette course. Et c’est la seule à la maison, avec un parcours qui me correspond bien, avec beaucoup d’arrivées pour puncheurs.

Vous n’étiez pas passé loin de pouvoir viser la gagne dans l’une ou l’autre étape. On imagine que ce désir de remporter un bouquet reste dans votre tête…

C’est clair que j’ai de la motivation. Pour la fin de saison, c’est cette course-là que j’ai en tête. La forme est très bonne.

Les classiques canadiennes vous ont rassuré ?

Oui, après le Tour, j’ai connu une période un peu plus compliquée pour me remettre en route, notamment pour ma reprise sur le Tour du Benelux. Depuis un moment, ça va mieux, je l’ai senti au Canada. Je pense que sur le Tour de Luxembourg, je serai à 100 %.

Si on regarde la composition provisoire de votre équipe, c’est assez impressionnant puisqu’on retrouvera à vos côtés Valentin Madouas, David Gaudu et, bien sûr, Thibaut Pinot. Vous vous voyez leader ?

Lars van den Berg et Quentin Pacher ne seront pas là car ils ont souffert du Covid-19 après le Canada. Mais oui, si je suis en forme, j’aimerais jouer ma carte. Cela dépend de moi.

Les coureurs pour lesquels vous travaillez toute l’année se placeraient à votre service ?

On verra d’abord comment se déroule la course. Par expérience, la première étape fait toujours un peu de dégâts. On verra jour après jour. Mais dans cette course, on voit assez vite qui est en forme et qui ne l’est pas. Cela va très vite.

À votre avis, l’étape clé sera-t-elle l’étape de Vianden (NDLR : 3e étape vendredi avec la triple ascension du Niklosbierg) ?

Oui, c’est une étape dure qui n’existait pas dans le passé. Je pense que cela peut très bien me correspondre. Cela peut correspondre à toute l’équipe d’ailleurs.

Votre coéquipier Valentin Madouas, troisième l’an passé du classement final et vainqueur des première et dernière étapes, vient de remporter la Bretagne Classic. Il a le profil d’un possible vainqueur, non ?

C’est clair, il peut gagner le Tour de Luxembourg.

Thibaut Pinot, c’est un mec qui est juste simple et très humain. J’aime son côté franc. S’il a un truc à dire, il le dit

Il s’agira également de la dernière course par étapes de Thibaut Pinot…

Oui et c’est un peu triste! Je suis content de faire cette dernière course avec lui. On s’entend hyper bien sur le vélo et hors vélo. On est copains. Du coup, je trouve ça cool de faire ce tour de Luxembourg avec lui.

À votre avis, il reste concentré à 100 % avec la perspective de finir en beauté sur le Tour de Lombardie début octobre ou bien il est déjà un peu parti ?

Je pense qu’il a envie de bien finir avec la classique qu’il a en tête (il l’avait remportée en 2018). Je pense qu’il va se servir du Tour de Luxembourg pour se tester.

Quel regard portez-vous sur lui ?

C’est un mec qui est juste simple et très humain. J’aime son côté franc. S’il a un truc à dire, il le dit.

À la suite du Tour de Luxembourg, vous allez vous concentrer sur Paris-Tours ?

Oui, il me restera deux courses, Binche-Chimay-Binche (3 octobre) et Paris-Tours (8 octobre).

Pour finir, un bon Tour de Luxembourg, ce serait quoi ?

Pour moi, ce serait de remporter une étape. C’est ce que je vais essayer de viser.

Vous avez jeté un coup d’œil à la liste des engagés ?

Non, je ne regarde jamais une liste avant l’officialisation de la liste de départ…

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