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[Cyclisme] Flèche du Sud : une continuité et des nouveautés


Comme l’an passé, la dernière étape passera et se terminera rue de l’Alzette à Esch. (Photo : luis mangorrinha)

La 73e édition de la Tageblatt Flèche du Sud (8 au 12 mai) a été dévoilée mardi soir. L’épreuve démarrera à Canach mercredi prochain et se terminera, comme l’an passé, au centre d’Esch-sur-Alzette.

UN NOUVEAU PRÉSIDENT

Ben Funck a remplacé Henri Hinterscheid à la présidence du club de la Vélo-Union Esch et dispose d’une équipe très expérimentée. Même si, ce fut d’ailleurs rappelé mardi soir lors de la présentation de l’épreuve, les organisateurs ont un besoin criant de bénévoles.

ENTRÉE EN MATIÈRE A CANACH

C’est l’une des nouveautés de cette édition de la Tageblatt Flèche du Sud. L’étape d’ouverture se disputera en soirée à Canach sur un circuit de 12,2 kilomètres à effectuer à sept reprises (85,4 km). Le circuit étant assez largement vallonné, avec principalement la côte Scheierhaff, on peut imaginer que les attaques vont rapidement se multiplier. Ce n’est évidemment pas un peloton groupé et sans doute pas un pur sprinteur non plus qui portera le premier maillot de leader.

DES ÉTAPES PAS SI CLASSIQUES

La deuxième étape se déroulera comme toujours ces dernières années à Rumelange, alors que la 3e étape, vendredi, aura lieu sur les hauteurs de Bourscheid que la Tageblatt Flèche du Sud a le bon goût de visiter presque chaque année. En ce qui concerne Rumelange, on remarquera que pour la première fois, les coureurs n’emprunteront pas un long parcours avant d’aborder le circuit final avec la fameuse montée du Langengrund. Contingences organisationnelles obligent, les organisateurs ont choisi de proposer le traditionnel circuit final à effectuer neuf fois. C’est encore une nouveauté. Par contre, le parcours de la 3e étape, destinée aux grimpeurs, reste assez traditionnel. Après une première boucle de 81,5 km, dont quatre ascensions sélectives, la course se terminera par un circuit final dont la côte de Bourscheid, à gravir trois fois, sera le juge de paix, avec sa traditionnelle arrivée au sommet. Enfin, la dernière étape à Esch-sur-Alzette, avec l’arrivée au centre-ville, ne change pas par rapport à l’an passé. Il faut dire que les organisateurs avaient trouvé la formule idéale lors de la précédente édition avec cette belle arrivée dans une rue piétonne.

UN LONG CHRONO

C’est assurément la grande nouveauté. Habituellement, l’épreuve débutait par un prologue (ce fut le cas l’an passé, sur 3,2 km, avec le succès du vainqueur final, Pim Ronhaar, lequel viendra d’ailleurs défendre son bien). Des chronos ont déjà été organisés, on se souvient que c’était le cas entre Tétange et Rumelange en 2012 pour le succès de Bob Jungels (un chrono de 14,2 km). Cette fois, Sanem sera le théâtre d’un contre-la-montre de 18,6 km à la veille de l’arrivée. C’est exceptionnellement long dans le cadre de cette course par étapes. Nul doute que le porteur du maillot de leader aura pris une sacrée option samedi…

TOUJOURS UN PLATEAU DE QUALITÉ

Si les parcours ont (un peu) changé, le plateau de la Tageblatt Flèche du Sud reste dans la lignée de ce qu’on connaît déjà. L’épreuve est toujours disputée par des équipes continentales de grande qualité. Pas moins de 19 coureurs luxembourgeois ambitieux sont annoncés. Ils savent que c’est la course qui peut les lancer.

Souvent, les vainqueurs d’étapes et du classement général passent l’année suivante dans le rang des coureurs professionnels (sauf Pim Ronhaar, le vainqueur sortant, cyclo-crossman chez Baloise Trek Lions, qui est resté fidèle à sa discipline hivernale). Mais ses prédécesseurs, Quinten Hermans et Thibau Nys, se sont dirigés sur route avec un grand succès. C’est la règle avec cette course par étapes pas tout à fait comme les autres. Et c’est bien pour ça qu’elle ne prend pas une ride!