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[Cyclisme] Arthur Kluckers : «Une opportunité en or»


Arthur Kluckers sous ses nouvelles couleurs. (Photo : dr)

TOUR DE L’AIN Arthur Kluckers va étrenner à partir de ce mardi ses nouvelles couleurs en tant que stagiaire chez UAE-Team Emirates. Un pas de plus vers son rêve de devenir pro.

Vous voilà stagiaire chez UAE, qu’est-ce que cela fait?

Arthur Kluckers : Je me réjouis vraiment de faire les prochaines courses avec la plus grande équipe du monde et de changer un peu d’environnement. C’est une très belle opportunité pour moi de montrer à l’équipe que je peux lui apporter quelque chose en plus. Je vais faire de mon mieux pour l’aider.

Comment vous êtes-vous retrouvé au sein de cette formation?

Ça passe par un agent. Les contacts ont été établis il y a un mois et demi environ. Après, il faut que les résultats suivent pour que ça aille plus loin.

Quel sera votre programme avec UAE?

Le Tour de l’Ain, le Tour de Luxembourg et des courses de fin de saison en Italie.

Et entretemps, vous retrouvez l’équipe nationale pour le Tour de l’Avenir?

Oui. Ça reste le gros objectif de la saison. Je me suis bien préparé pour cet événement avec quelques coureurs, on a un bon groupe pour la plus grosse course de l’année.

Mais d’abord, il y a ce premier rendez-vous avec UAE au Tour de l’Ain. Comment se sont passés les premiers contacts avec vos nouveaux coéquipiers?

Très bien. L’ambiance est très bonne. Je m’entends bien avec tout le monde.

Tout rôle sera bon pour moi!

Savez-vous quel sera votre rôle sur cette course?

Je suis là pour aider George Bennett, qui sera notre leader. Après, de quelle manière? On n’en a pas encore discuté. Mon but est de l’assister du mieux possible pour l’aider à faire un résultat. De bien m’intégrer à l’équipe. Tout rôle sera bon pour moi!

Vous avez 22 ans, c’est une vraie chance pour vous de montrer ce que vous valez à un niveau supérieur. Ressentez-vous cela comme une forme de pression?

Pas du tout. Mon objectif est de passer pro. Il y a des mecs qui sont stagiaires plus jeunes, chacun suit son propre chemin. J’ai travaillé dur pour en être là où j’en suis maintenant. Je vois cela comme une opportunité en or. Je n’ai quasiment pas de pression. Je vais essayer de tout donner. Faire de mon mieux. Si je continue comme cela, ça va forcément payer un jour.

Vous avez décroché cette place de stagiaire grâce à votre très belle saison. Comment la jugez-vous?

Je pense qu’année après année, j’ai poursuivi sur ma lancée et j’ai continué de progresser. J’ai montré que je pouvais courir au plus haut niveau, j’ai été assez constant. Et le principal, j’ai su gagner deux fois (NDLR : une étape de la Flèche du Sud et une du Tour d’Alsace sans oublier un titre national U23 en chrono). C’est important de gagner, dans le vélo.

En parlant de vélo, qui dit nouvelle équipe dit également nouveau matériel?

Oui. J’ai essayé le vélo ce matin (hier), le matériel est vraiment top. Cela change un peu, car c’est la première fois que j’ai des freins à disque, mais la première sortie s’est très bien passée. J’ai reçu le maillot la veille. Vraiment, c’est un feeling spécial de porter ces couleurs pour moi dont le rêve a toujours été de passer pro. Après, ça reste une course comme une autre,  même si les conditions sont un peu spéciales. Il faut faire la course, se concentrer et ne pas trop rêver.

Avec en tête d’être pro l’an prochain?

Oui! Je suis très content de mes quatre années avec Leopard, c’est une très bonne structure en termes de développement.  Comme on peut le voir avec tous ceux qui sont passés pros en venant de chez eux ces trois ou quatre dernières années. Mais j’espère passer pro et je pense que c’est possible. Je vais tout faire pour.

Alaphilippe en tête d’affiche

Le double champion du monde Julian Alaphilippe s’élance aujourd’hui sur le 34e Tour de l’Ain avec l’étiquette de favori et le souci de peaufiner sa préparation en vue de la Vuelta. Le puncheur français entretient une relation particulière avec le Tour de l’Ain, où il a ouvert son palmarès professionnel en gagnant une étape à Arbent en 2014.

Ses principaux rivaux devraient être le Normand Guillaume Martin (Cofidis), 14e du Giro et qui avait dû abandonner le Tour, le Néo-zélandais George Bennett (UAE) ou encore les Français Clément Venturini (AG2R) et Julien Bernard (Trek). En revanche, l’Australien Michael Storer (Groupama-FDJ), vainqueur sortant, manquera à l’appel.

Côté luxembourgeois, outre Arthur Kluckers, on retrouvera également Michel Ries (Arkéa Samsic), de retour de maladie, qui testera sa forme avant, il l’espère, d’être retenu sur la Vuelta alors que Loïc Bettendorff (Riwal) sera également au départ.

Mardi 9 aoùt : Châtillon-sur-Chalaronne – Val-Revermont (150,9 km)

Mercredi 10 aoùt : Saint-Vulbas – Lagnieu (142,5 km)

Jeudi 11 août : Plateau d’Hauteville – Lélex-Monts Jura (128,9 km)

Un commentaire

  1. Jean-Claude Duvivier

    Super de voir Arthur Klückers franchir le grand saut vers cette grosse cylindrée mondiale …

    Très heureux aussi pour ses grands parents (qui habitent RECHT / St-Vith) et ses parents

    J’aurai moi-même beaucoup de plaisir et une motivation supplémentaire de le suivre avec sa nouvelle

    équipe.

    Bravo aussi au Team LEOPARD de l’avoir si bien écolé