Accueil | A la Une | Crash du Mirage 2000 de Nancy : reprise des recherches dans le Jura

Crash du Mirage 2000 de Nancy : reprise des recherches dans le Jura


Mercredi après-midi, les secours ont été entravés par d'importantes chutes de neige dans la zone. (photo AFP)

Les recherches ont repris jeudi matin pour retrouver les deux membres d’équipage d’un avion de chasse Mirage 2000D disparu des écrans radars mercredi, après son décollage de la base de Nancy-Ochey (Meurthe-et-Moselle) et dont des débris ont été retrouvés dans le Jura, selon la gendarmerie nationale.

Les recherches du Mirage disparu, suspendues dans la nuit, « ont repris jeudi à 7h30 du côté de Mignovillard », a précisé cette source, sans donner plus de détails. Des moyens importants déployés mercredi ont permis de localiser des débris dans cette commune de montagne toute proche de la frontière suisse.

Les deux membres d’équipage – pilote et navigateur – n’ont donné aucun signe de vie depuis la disparition de l’appareil. « Nous espérons que nous allons les retrouver vivants. Ils sont à ce stade portés disparus », a déclaré mercredi le porte-parole de l’armée de l’Air, le colonel Cyrille Duvivier.

Enquête ouverte

Le chasseur-bombardier polyvalent avait disparu mercredi des écrans radars vers 11h, alors qu’il effectuait un vol d’entraînement à basse altitude au-dessus du massif jurassien.

Mercredi après-midi, les secours ont été entravés par d’importantes chutes de neige dans la zone. « C’est un massif rempli de résineux, pas facile d’accès », a expliqué jeudi sur France Bleu Besançon un secouriste du Haut-Doubs qui a découvert des débris de l’appareil.

Une enquête pour « recherche des causes de l’accident » a été ouverte par le parquet de Metz, compétent pour les affaires pénales militaires dans la zone Est.

LQ/AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.