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Contournement de Bascharage : place au tribunal


L’initiative citoyenne Sanem BIGS a déposé un recours au tribunal administratif contre la route de contournement de Bascharage qui enfreindrait des dispositions légales.

La route de contournement de Bascharage continue de faire des vagues. Malgré la signature de Serges Wilmes, ministre de l’Environnement, du Climat et de la Biodiversité, autorisant le projet le 15 mars dernier, l’initiative citoyenne Sanem BIGS, le mouvement écologique Régionale Sud et natur&ëmwelt ont annoncé hier le dépôt d’un recours contre le projet de construction auprès du tribunal administratif. «Outre l’ASBL BIGS, l’avocat Me Olivier Lang représente 10 autres personnes privées», annonce d’ailleurs le communiqué conjoint des trois organisations.

Ces dernières pointent du doigt l’accord du gouvernement pour cette route, synonyme d’«une destruction et une dégradation massive de la zone Natura 2000 Zämerbësch, du Bobësch, reconnu comme digne de protection et vieux de plus de 150 ans, ainsi que de la réserve naturelle nationale Dreckwiss».

Les membres du conseil d’administration de BIGS et un groupe de travail commun composé de représentants des trois organisations ont décidé de déposer un recours basé sur des infractions aux dispositions légales. Selon eux, le statut de protection des zones impactées par les travaux ne serait pas respecté, notamment le Bobësch «par sa déclaration prévue en tant que zone Natura européenne». Le dossier de construction reposerait sur des «informations obsolètes» car l’étude requise par les trois organisations sur l’impact sur l’environnement, «prescrite au niveau européen», ainsi que l’enquête publique n’ont pas été menées par le gouvernement.

BIGS, Régionale Sud et natur&ëmwelt regrettent également qu’«aucune alternative n’a été complètement et consciencieusement examinée» et rejettent l’idée d’une «cause impérative d’intérêt public majeur» pour la construction de cette route. «Ce n’est pas seulement la nature, mais aussi et surtout les humains qui risquent d’être les perdants!», conclut le communiqué, lançant ainsi un nouvel épisode d’un projet repoussé, suspendu, vu et revu depuis son vote initial en 2018.

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