Dans une réponse à une question parlementaire, le ministre de la Mobilité et des Travaux publics a précisé que les futures navettes autonomes des CFL commenceront en septembre par relier la gare de Belval à l’université et au lycée.
En phase de test à partir de mi-mars sur deux sites fermés, chez IEE à Bissen et au terminal de CFL multimodal à Bettembourg-Dudelange, les navettes autonomes ont déjà leur premier trajet de planifié. Une fois l’homologation reçue de la part de Luxcontrol, elles partiront, dès septembre 2023, de la gare de Belval. C’est ce qu’annonce François Bausch, ministre de la Mobilité et des Travaux publics, dans sa réponse à la question parlementaire posée par Chantal Gary.
La députée (déi gréng) voulait en savoir plus sur la mise en place de ces bus de la société néo-zélandaise HMI Technologies. Elle souhaitait également connaître quels types de trajets ces navettes effectuent déjà à l’étranger et où elles seraient déployées au Grand-Duché.
Un « essai scientifique » à Belval
Dans sa réponse, François Bausch précise que les premières navettes relieront la gare de Belval à l’université et au lycée et, éventuellement dans une deuxième phase, à la maison de retraite. « Ces projets, classés sous l’étiquette « essai scientifique », seront réalisés avec un chauffeur à bord. »
Ce service a pour but d’offrir plus de mobilité aux clients des CFL. Il pourra les aider à parcourir les derniers kilomètres entre un pôle d’échange et un point d’intérêt spécifique comme un hôpital, une maison de retraite, une école, un centre commercial…
Débuts européens au Luxembourg
Baptisée Ohmio, ces bus autonomes circulent déjà à Sejong, en Corée du Sud, et sont gérées par KOTI, l’institut coréen des transports. C’est sur ce site qu’une délégation luxembourgeoise s’est rendue, en novembre 2022 dans le cadre de la dernière mission économique en Corée du Sud, pour découvrir cette technologie.
« En Nouvelle Zélande, une navette circule sur les routes à l’intérieur de l’aéroport de Christchurch et au sein de Paerata Rise, un nouveau village intelligent aux abords d’Auckland. De plus, une navette d’Ohmio circule sur les routes de l’université La Trope à Melbourne », ajoute le ministre.
Dans le sillage du Luxembourg, d’autres pays européens, comme la Finlande et le Royaume-Uni, sont intéressé par ces navettes. « L’entreprise utilisera sa nouvelle base européenne auprès de l’Automobility Campus à Bissen pour développer des opportunités
commerciales et repérer les opportunités futures à travers l’Europe. » HMI Technologies compte également s’associer à d’autres acteurs luxembourgeois et intégrer diverses organisations de normalisation pour « développer et valoriser l’expertise technique ».