Les députés libéraux Gusty Graas et Max Hahn se réfèrent dans une question parlementaire aux révélations dans la presse écrite selon lesquelles «le maire de Cattenom aurait lancé la candidature de sa commune pour accueillir la construction de deux des six nouveaux réacteurs EPR2 annoncés par le président de la République française». Ces réacteurs de nouvelle génération constituent une priorité d’Emmanuel Macron pour rendre plus durable le parc nucléaire de la France.
Dans sa réponse à la question des deux élus, le ministre de l’Énergie, Claude Turmes, indique qu’«à ce stade, le gouvernement ne dispose pas d’informations à cet égard». Entretemps, l’option d’installer des réacteurs EPR à Cattenom a été fortement relativisée côté français.
«Le gouvernement reste néanmoins vigilant et ne tardera pas à intervenir auprès du gouvernement français si cela s’impose», souligne le ministre, avant de formuler un non ferme à toute extension de la centrale nucléaire de Cattenom, ainsi qu’aux réacteurs nouvelle génération : «Conformément à sa position anti-nucléaire, le gouvernement fait régulièrement part de son opposition au recours à l’énergie nucléaire au gouvernement français. Il s’oppose donc également aux projets EPR2 et tout particulièrement à leur implantation éventuelle sur le site de Cattenom».
Lors de la réunion de la commission mixte franco-luxembourgeoise de sécurité nucléaire tenue en juin 2022, la délégation luxembourgeoise aurait été informée «qu’aucune demande d’autorisation de création de réacteurs EPR2 n’a été déposée auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire à ce stade».
Claude Turmes précise en outre que les discussions avec le gouvernement français pour développer un projet commun de promotion des énergies renouvelables dans la région frontalière n’ont pas abouti.
En accord total avec vous, je suis un ancien de Cattenom à la retraite
Habitant tout près de Cattenom, je dors sur mes deux oreilles et accueillerais avec plaisir la venue de nouveaux réacteurs qui vont donner du tavail dans toute la région pour une bonne dizaine d’années.
Je réfute la position allemande qui est de saboter l’industrie nucléaire française au motif que leur « energie wende » est une catatstrophe.