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Bus : «Le nouveau réseau RGTR répondra aux besoins de tous»


Actuellement, selon François Bausch, 15 localités ne sont pas desservies par le réseau RGTR. (illustration Editpress)

Sollicité au sujet de la réorganisation du réseau de bus RGTR, par la députée Carole Hartmann (DP), le ministre de la Mobilité a fait le point mercredi sur les futures adaptations.

L’heure est à l’analyse par les services de François Bausch des doléances des communes sur le réseau actuel, en vue de dégager des pistes qui seront intégrées dans les décisions finales. Plus de 500 commentaires ont été recensés, précise le ministre, rappelant que l’avis des communes a été demandé afin d’élaborer « un réseau cohérent » qui sera présenté très prochainement. Déjà, François Bausch se dit « persuadé que le nouveau réseau RGTR répondra aux besoins de tous les usagers et toutes les communes ».

Il estime aussi qu’actuellement, le nombre de localités qui ne sont pas desservies « n’est que minimal ». Ceci se justifie par plusieurs raisons : certaines de ces localités ont une population très réduite quand d’autres ne disposent pas d’une infrastructure routière permettant le passage d’un autobus. En outre, sur certaines lignes, la desserte supplémentaire d’une petite localité allongerait le trajet de plusieurs minutes, note François Bausch. Avec pour conséquence de forcer les autres passagers « à faire des détours parfois incompréhensibles, surtout si la desserte exige une boucle et que personne n’y monte ou n’en descend ».

Par exemple à Biwer (ligne 468), dans le comptage du réseau effectué fin 2016, seules neuf montées et quatre descentes par jour sur les trois arrêts concernés ont été comptabilisées. « On peut estimer qu’au moins la moitié de ces montées relèvent du transport scolaire, qui, de toute façon, n’est pas encore intégré dans ce projet de réorganisation », explique le ministre.

Au total, poursuit-il, 15 localités (322 habitants concernés, selon le recensement national de 2011) ne sont pas desservies par le réseau RGTR. Soit à peine 0,06% de la population totale. Une seule localité de 9 habitants perdra sa connexion, d’après François Bausch. Il assure toutefois qu’un service ramassage scolaire et de transport à la demande sera mis en place au besoin.

LQ