La victoire du Sparta sur Etzella lors de la 16e journée de LBBL permet à Bertrange de se hisser à la huitième place, synonyme, à l’heure actuelle, de play-offs. Mais la route est encore très longue.
En décrochant une victoire au bout du suspense contre Etzella, le Sparta a réalisé la très bonne opération de cette 16e journée.
Les hommes de Christophe Flammang, qui pointaient à la dixième place du classement avant ce match contre les Nordistes, ont profité d’un ensemble de résultats favorables (défaite de Contern, des Musel Pikes et de Gréngewald) pour reprendre une place qui leur permettrait, si la saison régulière s’arrêtait aujourd’hui, de participer aux play-offs. L’objectif numéro un pour une formation qui avait, il faut le rappeler, terminé à la première place à l’issue de la dernière saison régulière.
Le coach l’avait expliqué : «Pour aller en play-offs, non seulement on devra battre nos adversaires directs, mais en plus il faudra certainement signer des exploits contre les équipes du top 5.» Message reçu cinq sur cinq par Victor Stein et ses coéquipiers, avec cette victoire à l’arraché contre des Ettelbruckois dont Christophe Flammang se méfiait copieusement.
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«Avec Mallory, Smith et Gutenkauf, ils ont trois des meilleurs scoreurs de la ligue», rappelait Christophe Flammang. Un trio qui avait marqué la bagatelle de 80 pts lors du match aller, largement remporté par Etzella (105-67) : «Si on peut les limiter à 60, ce serait déjà très bien», prophétisait le technicien bertrangeois. Finalement, ce sera 69… mais ça suffira pour engranger un succès ô combien précieux.
«Ce n’est pas notre place maintenant qui compte»
Grâce à ce succès, voilà donc le Sparta à la huitième place. Un classement qui ne tient qu’à un fil. Et cela, tout le monde en est conscient : «Bien sûr que cette victoire fait du bien, mais ce n’est en aucun cas un bonus au vu de notre situation. On doit essayer d’en remporter le plus possible», confie Yannick Verbeelen, l’un des quatre Bertrangeois à avoir scoré 16 pts ou plus.
Actuel huitième à égalité de points avec les Musel Pikes, qu’ils ont largement dominés à l’aller et avec seulement un point d’avance sur Gréngewald, qui a gagné le match aller d’un petit point, on ne peut pas dire que la situation du Sparta est confortable. Même si elle est nettement meilleure qu’avant cette 16e journée de championnat.
Christophe Flammang se garde bien de tirer des plans sur la comète : «En fait, cette victoire ne change rien pour nous. Ce n’est pas notre place maintenant qui compte, mais celle qu’on aura à l’issue de la 22e journée. Les gars se sont battus de manière irréprochable. On voit qu’on peut battre tout le monde. Maintenant, il va falloir remporter le plus de rencontres possibles.»
Mike Feipel préfère savourer l’instant plutôt que de se projeter trop loin : «Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas montré notre vrai visage. Je sais de quoi on est capables.»
Plus que deux places à prendre?
Pour le Sparta, finalement, la donne reste la même. Ou presque. En effet, avec sa victoire sur l’Amicale, après avoir déjà battu Etzella une semaine plus tôt, l’Arantia enchaîne un quatrième succès d’affilée, ce qu’aucune autre équipe de LBBL n’a réalisé.
Voilà Larochette avec deux points d’avance sur la 7e place occupée par Contern : «J’ai envie de voir ce que ça va donner maintenant qu’on est au complet. Pourquoi ne pas se rapprocher du top 5, voire l’attaquer», expliquait Christophe Ney avant la reprise en 2023. Larochette, qui profite des défaites de la Résidence et d’Etzella pour se rapprocher à respectivement un et deux points, peut clairement rêver bousculer l’ordre établi et s’inviter à un top 5 qui a désormais des allures de top 6.
En clair, cela veut dire pour le Sparta et également pour Contern, les Musel Pikes et Gréngewald, qu’on ne se bat plus pour les trois dernières places disponibles, mais plutôt pour deux. Dans cette lutte à distance, le Sparta a un gros avantage : il doit encore affronter ses trois rivaux.
En clair, avec sa victoire du week-end dernier, on peut dire que Bertrange a son destin entre les mains. Maintenant, il n’y a plus qu’à…