On connaît désormais les huit équipes qui joueront les play-offs. Et, par voie de conséquence, les quatre qui lutteront pour le maintien.
Il aura fallu attendre la 21e et avant-dernière journée de LBBL pour connaître le casting complet des play-offs. Le dernier petit suspense qui régnait a en effet été levé. Rappel des faits : le Sparta, septième, n’avait besoin que d’une victoire contre Gréngewald pour écarter définitivement son adversaire direct et valider son billet pour le top 8.
Malgré une belle résistance, les hommes d’Alex Pires ont cédé face au trio Logelin/Verbeelen/Holland (63 pts à eux trois) et Bertrange, auteur d’une année 2023 quasi parfaite, a décroché sa sixième victoire en sept rencontres depuis la reprise après les fêtes de fin d’année.
Une suite logique pour l’équipe de Christophe Flammang, dont le parcours rappelle un peu celui de l’Amicale, qui avait terminé… septième à l’issue de la saison régulière l’an passé. Et pour l’heure, c’est la place qu’occupe le Sparta, qui pourrait même terminer sixième en cas de victoire contre Contern et si, dans le même temps, la Résidence s’incline sur le parquet des Pikes.
L’Arantia, premier supporter du Basket Esch
Cette victoire bertrangeoise mettait un terme au tout petit espoir de Gréngewald qui devait, même en cas de succès, renouveler la performance une semaine plus tard face à Etzella. Restait encore à savoir quelle serait l’équipe qui décrocherait le huitième et dernier sésame pour les play-offs et accessoirement pour le maintien.
Sur le papier, Contern avait l’avantage. Les Pikes, hors du coup, car avec un point average négatif face aux Conternois, étaient déjà certains de jouer les play-downs. De son côté, Contern avait pour seule menace Soleuvre. Qui devait remporter ses deux matches et compter sur deux défaites de son adversaire direct.
Samedi, René Wolzfeld et compagnie ont cédé face à l’Arantia, équipe la plus en forme du championnat qui a signé sa septième victoire lors de ses huit derniers matches. Pour être sûrs de faire partie du top 8, ils étaient donc forcément les premiers supporters du Basket Esch, qui venait défier Vic Heuschling et ses troupes, dimanche soir. En théorie, une promenade de santé pour une formation désignée comme l’un des ogres du championnat.
Esch a mis fin au suspense
Dans les faits, le futur finaliste de la Coupe face au T71 a dû s’employer : «On n’est pas bien entrés dans le match. On n’avait pas la bonne intensité. On les a laissé prendre confiance et eux ont fait un bon match. De toute façon, on savait bien que chez eux, contre une équipe qui joue bien depuis plusieurs semaines, ce ne serait pas évident», souligne Franck Mériguet.
L’entraîneur eschois a davantage goûté la seconde mi-temps : «C’était mieux, notamment en défense. On a fait ce qu’il fallait pour l’emporter et c’est bien ça l’essentiel. Mais samedi prochain contre Heffingen, on doit être en mode grosses échéances, car la finale de la Coupe se profile et ensuite, on enchaîne avec les play-offs», indique encore le tacticien.
Même si la défaite est au rendez-vous, Soleuvre montre qu’il est sur le bon chemin. Et que, contrairement à Heffingen, qui est pratiquement déjà en Nationale 2, les hommes de Filipe Abreu ont des arguments à faire valoir.
D’ailleurs, à l’heure actuelle, ils occupent certes la onzième place synonyme de relégation directe, mais comptent exactement le même nombre de points que les Pikes, dixièmes et barragistes pour le moment. Des Mosellans qui se sont tiré une belle balle dans le pied en allant perdre sur le terrain de la lanterne rouge.
Si les play-offs s’annoncent savoureux, bien qu’on ne connaisse pas encore les affiches précises – hormis le derby Etzella – Arantia, puisque les positions quatre et cinq sont figées –, la lutte pour le maintien – exception faite vraisemblablement de Heffingen – promet également du suspense jusqu’au bout. Et c’est tant mieux!