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[Basket] Le T71 toujours en vie !


Joe Kalmes et le T71 ont tout renversé après la pause. Ils peuvent encore croire au titre ! (photo Luis Mangorrinha)

Alors que la partie débutait mal pour les Dudelangeois, la bande à Kalmes est revenue métamorphosée de sa pause. Pour livrer une partie étincelante et s’offrir un match décisif face à Esch (89-73).

Pour les hommes de Tom Schumacher, l’équation était simple, la victoire était impérative pour se maintenir en vie dans cette demi-finale de play-offs. L’emporter pour continuer à rêver de conserver à la maison le titre de champion. C’était évident sur le papier, mais moins dans la réalité face à un adversaire eschois en mode rouleau compresseur depuis deux mois. Greenwood a beau donner le ton dès l’entame de la partie avec un tir converti à longue distance, la tâche ne sera pas facile pour les Dudelangeois.

La faute à une bande eschoise, en mode tueuse, concentrée sur sa mission d’éliminer une bonne fois pour toutes son vis-à-vis. Pour cela, la troupe de Franck Mériguet peut s’appuyer sur un arsenal détonant. Si bien qu’à la quatrième minute de jeu, les visiteurs comptent déjà plus de dix unités d’avance au tableau d’affichage. La précision aux shoots de Rugg, Rodenbourg et des frères Biever est passée par là.

Le technicien du T71 se résout à prendre un temps-mort pour remobiliser son groupe. Mais rien n’y fait, les hommes vêtus de tricots bleus imposent leur loi. Le lay-up de Ceman a beau mettre fin à quasiment cinq minutes de disette locale, l’écart semble déjà insurmontable, tant sur le plan comptable que physique. Surtout que les Eschois continuent à mettre de gros coups de parpaing sur la tête de leur adversaire, à l’image de Steven Green qui met un coup de climatisation dans René Hartmann en rentrant un shoot longue distance du centre-ville.

À cet instant, l’horloge indique la quatorzième minute et il y a 33-18 en faveur de Rugg et consorts. Les hommes de la Capitale des « Terres rouges » rejoignent les vestiaires pour observer la pause syndicale avec un avantage de 18 points (25-43).

Dudelange, intenable après la pause

Le temps de repos et certainement le discours de leur coach a fait le plus grand bien aux Dudelangeois qui reviennent dans le troisième acte avec des intentions totalement différentes. Cet état d’esprit combiné à la subite défaillance de l’opposition permet à la bande à Arendt de revenir dans le match. Grâce à une série ahurissante de 19 à 2 et sur un tir primé à trois points, Dudelange reprend pour de bon les commandes de la rencontre (46-45,25e) et s’échappe dans la foulée.

Mais Steven Green veille au grain et montre l’exemple aux siens en mettant des shoots qui maintiennent en vie son équipe. Pour très peu de temps, car le T71 est tout bonnement intenable. À cinq minutes du buzzer final, Greenwood fait grincer le nylon à longue distance et permet aux siens de s’envoler de manière quasi définitive (67-56, 35e).

Finalement, les Dudelangeois l’emportent encore plus largement : 89-73. Grâce à ce score sans appel, les résidents du centre Hartmann font bien plus que faire chuter le Basket Esch : ils s’offrent un match décisif dans ces demi-finales et prolongent le rêve de conserver leur titre de champion.

Jocelin Maire

T71-Esch 89-73 (25-43)

T71 : 29 paniers dont 6 à trois points, 25 lancers sur 32, 15 fautes.

MOURA 16,TAYLOR 28, HOESER 6, KALMES 17, GREENWOOD 17  puis Arendt 3, Ceman 2, Jack.

BASKET ESCH : 29 paniers dont 8 à trois points, 7 lancers sur 11, 22 fautes.

J.BIEVER 7, P.BIEVER 11, RUGG 11, GREEN 30, RODENBOURG 7 puis Monteiro 5, Ramos 2, Cornu.

Arbitrage de MM. Mouton, Muho et Kerschen. 850 spectateurs.

Évolution du score 5e 5-11, 10e 13-26, 15e 18-33, 25e 46-45, 30e 56-54, 35e 69-56.

Réaction

Tom Schumacher (coach T71) : «J’ai dit à mes gars à la mi-temps qu’on ne pouvait pas s’incliner comme ça de 20 points à la maison. Le message est passé et je suis fier d’eux. À nous de continuer d’écrire notre histoire ensemble.»