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[Basket] Gréngewald rêve d’une fin différente


Cathrin Wolff et les joueuses de Gréngewald avaient réussi à contenir tant bien que mal la géante Kelsey Jones au match aller. Ce sera encore une fois l’une des clefs du succès, ce soir, pour le match retour contre Antalya.

FIBA EUROCUP WOMEN (GROUPE H) Pour son avant-dernière apparition sur la scène européenne cette saison, Gréngewald reçoit Antayla, qui s’était imposé à la dernière seconde en Turquie.

Après avoir abordé avec une relative confiance cette quatrième campagne européenne de suite, Gréngewald a rapidement déchanté. Dès le premier match, à domicile, contre Brno, les joueuses de François Manti ont vite été ramenées sur terre avec une lourde défaite (59-76). Une semaine plus tard, on leur prédisait l’enfer en Turquie face à une formation d’Antalya qui avait passé 92 pts à l’ogre Bourges (lequel en avait mis 124 !). Mais, au contraire, à l’issue d’une rencontre où elles ont été devant pendant pratiquement tout le temps, elles s’inclinent à la dernière seconde sur un coup de sifflet litigieux (74-73).

Les deux derniers déplacements ont été compliqués avec à chaque fois 59 pts marqués, mais plus de 90 encaissés, respectivement en France et en République tchèque. Et il reste donc deux matches avant de quitter la compétition, puisque désormais Gréngewald n’a plus aucune chance de se qualifier pour la suite de la compétition. Deux matches à domicile. Et avant l’apothéose avec, on l’espère, enfin, un peu de public pour voir la machine de guerre Bourges, ce sont donc les Turques d’Antalya qui débarquent à Niederanven, ce soir.

Même si elles ont fait feu de tout bois en attaque face à Bourges et qu’elles se sont imposées de justesse à la maison contre Brno, il ne faut pas oublier qu’elles ont dû passer par le tour préliminaire. Et que, aux dires de François Manti : «On n’est pas si loin d’elles. Elles ont deux ou trois filles très fortes, c’est pour cela que je pense que Brno va les exploser à la maison. Elles ont une force collective incroyable alors qu’en face, c’est surtout des individualités. Si on arrive à en mettre une et demi sur le côté, c’est jouable.» Lors du match aller, si la géante Kelsey Bone avait fait, comme on pouvait s’y attendre, un vrai chantier dans la raquette (29 pts, 15 rebonds), Lauren van Kleunen lui avait répondu en ayant de meilleures stats qu’elle (31 pts, 16 rebonds). Ce qui avait permis à Gréngewald de faire mieux que jeu égal avec son adversaire. Avant d’être crucifiée par Destanni Henderson.

Cahill remplace Van Kleunen

Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts en Turquie : «Elles étaient troisièmes du championnat quand on les a affrontées. Maintenant, elles sont huitièmes. Elles traversent une mauvaise passe.» Et pour cette rencontre à Niederanven, elles joueront avec Kelsey Bone et non plus Destanni Henderson, mais une autre Américaine, Aisa Sheppard. Comme Gréngewald, elles ne peuvent aligner que deux joueuses non communautaires lors des rencontres d’Eurocup.

Et les championnes du Luxembourg vont justement effectuer également un changement par rapport au match aller. Ainsi, comme c’était prévu, Lauren Van Kleunen va laisser sa place à Amanda Cahill. Alors que Sam Logic, qui a profité de la trêve internationale pour se soigner, est de retour : «Récupérer Sam est une bonne chose. Elle est très forte au niveau organisation, elle sait où et comment donner le ballon. Après, avec Amanda, elles se connaissent parfaitement et ont des automatismes qui fonctionnent très bien. Lauren met plus de rythme, attaque plus le panier et joue plus dans la raquette alors qu’Amanda est davantage en périphérie. Au final, je ne pense pas que l’efficacité du duo sera moindre par rapport à celui du match aller.»

Pour espérer avoir une toute petite chance ce soir, Gréngewald devra d’abord gérer les 193 cm sous la toise de Kelsey Bone : «Ce sera la clef. Au match aller, on avait fait systématiquement prise à deux sur elle. Est-ce qu’on arrive à la garder ou pas. Si c’est le cas, on peut jouer. Si on n’y parvient pas, si Sheppard en met 25 en drive et autour de ça, ça commence à tirer dans tous les sens, alors ce sera compliqué.» On l’aura compris, la tâche qui attend Lisy Hetting et ses coéquipières ce soir, si elle n’est pas insurmontable, n’en est pas moins très compliquée. Et que la fameuse victoire, tant attendue et affichée comme étant le principal objectif de cette saison en Eurocup, ne sera possible qu’au prix d’un travail collectif exemplaire : «Il faut qu’Amanda et Sam soient à la hauteur. Que Lisy nous donne des points. Tout comme Lena (Hetto), Lynn (Schreiner), Cathrin (Wolff) et Tessy (Hetting). Les Luxembourgeoises doivent apporter leur pierre à l’édifice. Si c’est le cas, on a une chance. Maintenant, est-ce que ça suffira pour aller chercher une victoire, on verra bien !»

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