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[Basket] Basket Esch – T71 : cette fois, c’est la bonne!


Pour la dernière fois de la saison, Clancy Rugg et Moses Greenwood vont s’affronter. Et ce mercredi soir, l’un des deux sera en finale! (Photo : Luis Mangorrinha)

C’est ce mercredi soir qu’on saura enfin qui, du Basket Esch ou du T71, retrouvera l’Amicale à partir de samedi, en finale.

Cette fois, c’est la bonne! Alors que l’Amicale est déjà en train de préparer son match, le Basket Esch et le T71 vont lutter sans merci pour aller défier le champion sortant en finale. Il y a une semaine, les Eschois, qui avaient terminé à la deuxième place du championnat à l’issue de la saison régulière, avaient l’avantage du parquet et donc celui de recevoir lors du premier match de la demi-finale.

Un match complètement raté de la part des hommes de Franck Mériguet, pulvérisés à la maison (54-84). Une rencontre dans laquelle la meilleure défense du pays n’a pas résisté à sa dauphine. Un match à oublier pour le métronome Clancy Rugg, entièrement hors sujet (1/16 pour 4 pts), tout comme l’autre pro eschois Jordan Hicks (8 pts à 2/10) : «Qu’on perde d’un point ou de trente ne change rien. Il y a trois matches et on doit en gagner deux. Et ça commence par samedi», confiait le technicien eschois après la déroute de son équipe. Et d’ajouter : «On les a déjà tapés trois fois.»

C’est donc remontés comme des coucous que Joe Biever et ses coéquipiers ont abordé le match retour au Grimler. Une rencontre où les deux défenses ont cette fois répondu présent. Un match où Clancy Rugg a été au rendez-vous alors qu’en face, Jimmie Taylor, embourbé dans la forteresse eschoise, était à la peine (11 pts à 4/20).

Malgré tout, derrière un Kevin Moura auteur d’une fin de saison éblouissante (18 pts) et un Moses Greenwood toujours très présent dans la raquette (19 pts, 12 rebonds), Dudelange est passé tout près de la qualification directe en finale.

Yves Defraigne : «On était motivés et agressifs. Mais ça ne suffit pas»

Finalement, les deux formations ont dû s’expliquer jusqu’au bout de la nuit, avec une victoire après double prolongation sur un ultime panier de Thomas Grün : «Contrairement au premier match, on est entrés dans le deuxième avec un état d’esprit totalement différent. Dès les trois premières actions, on voyait que les joueurs étaient beaucoup plus dans l’agressivité et moins dans la passivité», se félicite l’entraîneur eschois.

Discours diamétralement différent chez son homologue dudelangeois : «J’ai trouvé qu’on n’était pas très lucides aux moments décisifs. On prend un temps mort, on décide de chercher une option extérieure et on se retrouve à tirer en périphérie. On n’a pas bien exécuté. Bien sûr, on était motivés et agressifs. Mais ça ne suffit pas», analyse Yves Defraigne.

Et d’ajouter : «On pouvait gagner le match, mais d’une certaine manière, on ne l’aurait pas mérité.» Quant à la belle : «Pour moi, le premier match, c’était 50-50, c’est toujours particulier un premier match. Le deuxième, c’était 60-40 pour nous. Et le troisième, c’est plutôt 60-40 pour eux.»

Pour Mihailo Andjelkovic, les deux équipes se tiennent vraiment de près : «Au premier match, c’était presque parfait de notre part. On les a peut-être surpris par notre intensité et notre agressivité en défense. Mais on savait qu’Esch n’avait pas joué à son niveau. Et qu’ils allaient réagir. C’est ce qu’ils ont fait, alors que, de notre côté, on n’est pas rentrés avec la même intensité, la même concentration. Malgré tout, ça se joue sur un point. On a laissé filer quelques lancers francs, on a raté quelques lay-ups. On leur a laissé la chance d’avoir un match serré et ils en ont profité», confie l’international dudelangeois.

Ce mercredi soir, ça passe ou ça casse

Comme l’an dernier, au même stade de la compétition, on va donc avoir droit à une belle. Comme l’année dernière, le Basket Esch a l’avantage du parquet. Et on se rappelle qu’il y a un an, on avait assisté à une des plus belles rencontres de l’année. Un match d’anthologie qui s’était là encore conclu au bout de deux prolongations (101-105).

Ce mercredi soir, il ne sera plus question d’avantage du parquet. De technique. De tactique. Les deux formations ont prouvé qu’elles étaient très proches l’une de l’autre.

Sur le parquet d’Esch, c’est le cœur qui fera la différence. L’équipe qui en voudra le plus. Celle qui saura prêter attention au moindre détail. Celle qui ne laissera pas échapper un ballon qui traîne. Celle qui saura faire la bonne passe au bon moment. Celle qui saura garder ses nerfs, faire le dos rond et continuer de rester concentrée quelles que soient les circonstances. Ce mercredi soir, c’est do or die! Et on a hâte d’y être!

Mercredi, 20 h 15 : Basket Esch – T71