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Attentat déjoué : les terroristes voulaient attaquer à Paris le 1er décembre


Le célèbre siège de la PJ parisienne, au 36 quai des Orfèvres, sur l'île de la Cité, fait partie des cibles évoquées par l'un des suspects. (Illustration : AFP)

Les cinq personnes arrêtées le week-end dernier, soupçonnés de préparer un attentat en France, voulaient passer à l’acte « le 1er décembre ».

De nombreuses cibles envisagées

Plusieurs cibles potentielles ont été évoquées par les enquêteurs: « Une dizaine de sites » avaient fait l’objet de recherches sur internet par les suspects, notamment le siège de la PJ parisienne (le fameux 36, quai des Orfèvres), le marché de Noël des Champs-Élysées, Disneyland Paris, des terrasses de café dans le XXe arrondissement, une station de métro, plusieurs lieux de culte… Les gardes à vue des suspects de l’enquête sur l’attentat déjoué ont été prolongées jeudi matin au-delà des 96 heures, de manière exceptionnelle.
Prolongation possible en cas de menace imminente

Une telle prolongation, qui peut porter les gardes à vue à une durée totale de 144 heures – soit six jours – n’est possible que lorsque les investigations font craindre une menace d’attentat imminent ou pour des nécessités de coopération internationale.

Les arrestations dans la nuit de samedi à dimanche, à Strasbourg et à Marseille, ont permis de « mettre en échec une action terroriste envisagée de longue date » en France, selon le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, qui a évoqué une enquête de plus de huit mois.
La DGSI, la PJ parisienne, un parc d’attraction parmi les cibles

Lors des gardes à vue, l’un des quatre suspects arrêté à Strasbourg ce week-end a reconnu l’existence d’un projet d’attaque. Mais les enquêteurs pensent que les suspects, dont il n’est à ce stade pas établi qu’ils aient fait des repérages, n’avaient pas encore de projet précis et affiné.

Connexions en Syrie

Certains membres de ce réseau étaient en contact avec un donneur d’ordre en Syrie. Daech a revendiqué une partie des attentats qui ont fait 238 morts en France, de Paris à Nice, depuis janvier 2015.

Parmi les suspects arrêtés à Strasbourg, de nationalité française et inconnus des services de renseignement, deux sont soupçonnés d’avoir gagné la Syrie en 2015 avant de revenir en Europe. Plusieurs armes et de la propagande djihadiste ont été retrouvées au cours des perquisitions.

Le Quotidien/afp

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