Nordahl Lelandais, qui a déjà reconnu sa responsabilité dans la mort de la petite Maëlys l’été dernier dans l’est de la France, a avoué jeudi avoir tué un soldat qui avait disparu en avril 2017, a-t-on appris de source proche du dossier.
L’ancien maître-chien dans l’armée, âgé de 35 ans, avait été conduit jeudi par les enquêteurs là où des ossements du caporal Arthur Noyer, un militaire de 23 ans, avaient par la suite été découverts. Jusque-là, il avait reconnu avoir pris en stop le soldat mais avait nié toute responsabilité dans sa mort.
Nordahl Lelandais avait été hospitalisé mi-février, deux jours après avoir avoué avoir tué Maëlys « accidentellement ». Dans cette affaire, il est inculpé de meurtre.
Les enquêteurs se sont rendus jeudi à Cruet, une petite commune située dans les Alpes à une vingtaine de kilomètres de Chambéry. C’est là que les autorités judiciaires avaient dit avoir retrouvé, avec l’aide d’un promeneur, les restes du crâne du caporal Noyer. Cette découverte avait conduit en décembre à la mise en examen du suspect, qui se fonde notamment sur des expertises téléphoniques. D’autres ossements ont depuis été mis au jour sur les mêmes lieux.
Le caporal Arthur Noyer, un membre des chasseurs alpins, alors âgé de 23 ans, avait disparu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017 à proximité de Chambéry après être sorti en boîte de nuit.
Après des mois de silence et la découverte de nouveaux indices, Nordahl Lelandais a avoué en février avoir tué « involontairement » la petite Maëlys, âgée de huit ans et qui avait disparu au cours d’un mariage l’été dernier.
Le Quotidien/AFP