Le lanceur d’alerte à l’origine de l’affaire Luxleaks, Antoine Deltour, a été rejugé mardi après-midi devant la Cour d’appel de Luxembourg, où il se voit reprocher le vol de documents de formation interne à son ancien employeur, le cabinet PwC.
Une amende d’un montant inférieure à 1 500 euros a été réclamée à son encontre par le procureur général d’État adjoint. La Cour a ensuite mis son arrêt en délibéré au 15 mai.
Antoine Deltour comparaissait seul dans ce procès, conséquence de l’annulation en janvier par la Cour de cassation de sa condamnation à une peine de six mois de prison avec sursis, prononcée en appel en mars 2017.
Le statut protecteur de lanceur d’alerte lui a été reconnu par la Cour de cassation. Mais il lui est toujours reproché le vol de 26 000 pages de documents de formation à PwC. « Le vol était sans lien nécessaire avec le lancement d’alerte (…) Il n’est pas en soi et par nature une manifestation de la liberté d’expression », a relevé le procureur général d’État adjoint John Petry.
Notre compte-rendu complet de l’audience et les réactions, à lire dans Le Quotidien papier du mercredi 28 mars.