MeteoLux annonce des températures négatives jusqu’à lundi. Mais si de nombreux vignobles français craignent le pire, les Luxembourgeois semblent confiants.
Cela devient une sale habitude, même si, aujourd’hui, elle ne surprend plus grand monde. Les vignerons, comme l’ensemble des agriculteurs, se sont fait une raison : le dérèglement climatique leur promet des nuits blanches à l’entrée du printemps.
Que l’on se mette d’accord, ce ne sont pas les températures prévues ce week-end qui sont anormales. Elles sont même parfaitement de saison. Ce qui l’est moins, en tout cas sur un temps long, ce sont les chaleurs du week-end dernier. À la station météo de Remich, les services de l’État ont enregistré jusqu’à 21,5 °C le lundi 28 mars à 14 h.
Les températures élevées pour la saison et cet ensoleillement généreux ont provoqué le réveil de la vigne. «Les vignes ont commencé à pleurer il y a une semaine environ», explique le conseiller en viticulture et œnologie des vignerons indépendants, Jean Cao. Cette jolie expression imagée signifie simplement que la sève commence à remonter dans la plante, suintant des plaies de la taille hivernale.
Les larmes des vignesOn observe alors de petites gouttes – comme des larmes – au bout des sarments. Elles contiennent le glucose, le fer, le potassium, le calcium, le phosphore et les acides organiques qui vont permettre à la vigne de relancer sa croissance.
Les larmes des vignes ne signifient toutefois pas que les bourgeons vont ...
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