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Ado percutée à Niederkorn : la conductrice condamnée pour délit de fuite


« Je vous jure que je n'ai pas remarqué que j'ai touché la voiture», avait clamé la quadragénaire à à la barre. (Photo : Fabienne Armborst)

Poursuivie pour avoir causé au printemps 2016 un accident lors duquel une mineure avait été blessée et d’avoir ensuite commis un délit de fuite, Maria (46 ans) avait dû s’expliquer à la barre à la mi-mai.

«Je vous jure que je n’ai pas remarqué que j’ai touché la voiture. J’ai moi-même des enfants. Je n’ai pas pris la fuite», avait-elle clamé. Ce jeudi matin, le tribunal correctionnel l’a toutefois reconnue coupable. Conformément aux réquisitions du parquet, la quadragénaire a écopé d’une amende de 500 euros et d’une interdiction de conduire de 24 mois assortie du sursis intégral. «L’argument de la défense qui dit qu’une Seat Leon n’arrive pas à faire bouger une Touran n’est absolument pas prouvé», avait considéré la représentante du parquet.

Il était aux alentours de 18h30, le 13 mai 2016, quand Maria avait fait sa manœuvre pour se garer à Niederkorn. Ayant peur de se retrouver coincée par une autre voiture, elle avait décidé de chercher une place moins étroite plus loin dans la rue. «À ce moment, j’ai vu une dame gesticuler. Mais je n’ai pas compris ce qu’elle voulait», s’était défendue la quadragénaire à la barre. «Si quelqu’un gesticule, on lui demande normalement ce qui se passe», avait répliqué le président. Toujours est-il qu’elle ne s’était pas arrêtée. Et la police avait débarqué chez elle.

Jeudi matin, le tribunal a également condamné la quadragénaire à payer aux deux parties civiles un total de près de 3250 euros pour les dommages moral et matériel ainsi qu’une indemnité de procédure de 500 euros. Lors du procès, la victime, âgée aujourd’hui de 18 ans, avait été formelle : «J’étais en train de décharger la voiture avec ma mère quand notre voiture a bougé d’un coup et heurté mon genou droit.» Afin de pouvoir reprendre le sport, elle avait dû suivre une longue série de séances de kinésithérapie.

La condamnée a 40 jours pour interjeter appel.

Fabienne Armborst

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