Les élus du Grand-Est souhaitent un cofinancement de l’A31 bis avec le Luxembourg. Mais dès mercredi soir, contacté par nos soins, le Ministère du transport fermait la porte.
À peine ouverte, la porte d’un cofinancement de l’A31 bis est refermée! De façon polie mais claire, le Luxembourg ne veut pas participer au projet d’autoroute du côté français.
Mercredi soir, les élus du Grand-Est prenaient une position commune sur l’A31 bis dans une lettre. Dont un point pour appeler à un financement du Luxembourg «sur les composantes du projet contribuant directement au développement économique de ce pays voisin».
En décodé : le Luxembourg bénéficierait autant que la France du nouvel axe, notamment depuis Thionville : les milliers de travailleurs frontaliers indispensables à la croissance à 3% du pays, l’axe vers la plate-forme multimodale (camions sur train) de Bettembourg etc.
Dans la foulée, nous avons demandé un avis sur la question au Ministère des transports luxembourgeois. La réponse, communiquée par un responsable habilité, est nette : «Le Luxembourg soutient activement la mobilité des frontaliers qui contribuent au dynamisme économique du pays. Mais notre soutien porte sur l’exploitation des infrastructures, jamais dans l’investissement.»