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Walygator : « Le plus bel hommage serait que les gens viennent samedi »


Le Pirator pourrait rester fermé demain. La roue du bateau étant actionnée par un gros moteur qui a pris l'eau. Par sécurité, tous les manèges ont été testés. (photo RL)

Seules trois attractions (sur 37) du parc Walygator pourraient rester fermées. Les moteurs de ces trois attractions ont été immergés, mardi, à la suite du débordement d’un ruisseau.

« Le plus bel hommage serait que les gens viennent nous rendre visite samedi. Ce serait la récompense de notre travail.» Responsable de la restauration du parc Walygator à Maizières-lès-Metz, Odette Henzel s’est muée, depuis mercredi, à l’instar d’une centaine de ses collègues, salariés et saisonniers, en employée de nettoyage.

Leur objectif  : tout faire pour que, samedi, pour la première nocturne du parc, qui doit attirer de 7 000 à 10 000 visiteurs entre 11h et 22h avec feu d’artifice en sus, il ne subsiste plus aucune trace du sinistre survenu mardi.

À 20h, ce petit ruisseau sans nom qui borde le parc d’attractions a débordé d’un seul coup, inondant la maison du gardien et recouvrant le bas du parc d’eau boueuse, d’une vingtaine de centimètres jusqu’à près d’1  mètre.

Dégâts en cours de chiffrage

Deux restaurants du parc ont été traversés par les flots, le Power Food et le Waikiki, et trois attractions sur un site qui en compte 37 se sont retrouvées sous l’eau  : l’embarcadère du Waly Boat, le Pirator et le Walynausor.

Les premiers ont, entre autres, perdu leur marchandise stockée dans les chambres froides. Les seconds, eux, pourraient rester fermés samedi. «Immergés, leurs moteurs ont été démontés et on attend de savoir s’ils sont réparables », explique, philosophe, Walter Synod, directeur du parc d’attractions depuis le 18 janvier.

«On ne va pas se laisser abattre », poursuit ce Perpignanais qui, chez lui, se retrouve inondé « à peu près tous les cinq ans ». « L’eau, il ne faut pas l’arrêter », poursuit celui qui a eu la présence d’esprit d’ouvrir les portes des restaurants dans la nuit de mardi à mercredi pour que la «vague» les traverse.

Jeudi, dans l’allée principale du parc, il ne restait plus aucune trace d’eau, entièrement aspirée par les pompes. La présence de tuyaux d’arrosage, de raclettes ou, comme au Baby Park, de carrés en mousse séchant au soleil, laissait davantage penser à un nettoyage de printemps. «Les dégâts sont en cours de chiffrage. On attend les experts et l’assureur demain matin (NDLR  : vendredi) », précise le patron du site qui comptait, jeudi, trois transformateurs sur six encore à l’arrêt.

Le temps que les composants soient bien secs d’ici samedi pour accueillir, comme prévu, les visiteurs.

Gaël Calvez (Le Républicain lorrain)