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Filippetti accuse le PS de bloquer le processus de la primaire


"Si le président veut être candidat, il devra se soumettre aux primaires. Quant à faire du chantage au FN, ça ne fonctionne plus", explique-t-elle. (Photo AFP)

La députée de Moselle et ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti appelle à une primaire intégrant toutes les sensibilités. Seule solution selon elle pour que la gauche arrive au second tour des présidentielles en 2017.

L’ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti accuse mercredi dans une interview au Républicain Lorrain la direction du PS de « bloquer (le) processus » de la primaire, « pourtant la seule garantie d’une présence de la gauche au deuxième tour de la présidentielle ».

« Tout est fait au niveau de la direction du PS pour bloquer ce processus (…) C’est pourtant la seule garantie d’une présence de la gauche au deuxième tour de la présidentielle », affirme la députée de Moselle. « Cette primaire doit être la plus large possible. Toutes sensibilités confondues. Extrêmement ouverte en terme de participation. Et se dérouler d’ici la fin de l’année. Si le président veut être candidat, il devra s’y soumettre. Quant à faire du chantage au FN, ça ne fonctionne plus », explique-t-elle.

Le PS a pu donner l’impression d’aller à la primaire à reculons, en affirmant d’abord qu’elle devait inclure Jean-Luc Mélenchon (qui avait dit d’emblée qu’il ne voulait pas participer), puis en souhaitant son organisation « à l’hiver », enfin en demandant par la voix de son premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis aux responsables du PS de se ranger dès à présent derrière François Hollande.

Interrogée sur une éventuelle candidature de l’ancien ministre de l’Économie Arnaud Montebourg, Aurélie Filippetti affirme qu’elle n’est « pas du tout d’actualité ». Y a-t-il des désaccords politiques entre eux ? « Je suis très écolo. Mais lui a changé, s’intéresse aux énergies renouvelables », affirme la députée, qui avait claqué la porte du gouvernement en août 2014, en même temps que son compagnon.

Le Quotidien/AFP