Pour son baptême du feu, Erny Hoffmann a vu ses hommes décrocher un précieux succès à Lallange (25-26).
Dudelange aurait pu presque dire adieux à son titre samedi soir sans une très belle réaction en fin de rencontre contre une équipe d’Esch qui a peut-être perdu plus qu’un simple match…
Erny Hoffmann l’avait dit dans ces colonnes : Dudelange ne pouvait pas débuter ce play-off titre par un revers. Ses joueurs ont bien compris le message puisque après avoir manqué de combativité lors de leurs sorties précédentes, ils se sont cette fois battus jusqu’au bout. Ce qui leur a permis de faire chuter Esch qui, comble de malheur, a perdu trois joueurs sur blessure : Tomassini, Kohl (genou droit) et Pulli. Ce dernier est sans doute le plus durement touché puisqu’il s’est littéralement écroulé devant Semenov. Touché aux adducteurs, il est sorti à la 12e minute aidé de ses équipiers. Un coup dur pour le demi-centre, mais aussi pour Esch qui a donc plus que mal débuté le play-off titre…
Samedi soir, et malgré les évidentes circonstances atténuantes, cette défaite est lourde à digérer. Et à comprendre également! Puisqu’à la 56e et alors qu’il est réduit à quatre joueurs de champ, Dudelange affiche un retard de deux buts (25-23). Malgré tout, le champion en titre livre ses dernières forces pour faire définitivement basculer le duel en sa faveur. Par Wirtz, Mauruschatt puis enfin sur un contre de Szyczkow venant conclure une interception de Hummel.
Dernier quart d’heure fatal malgré Cherouveim
Décisif sur la dernière action, Hummel l’a été sur l’ensemble d’une rencontre lors de laquelle il planta douze buts et pour une éblouissante réussite (80 %). Efficace devant, le HBD le fut également derrière avec un Jovicic inspiré comme en témoignent ses 20 arrêts sur l’ensemble de la rencontre. Cette rencontre a été marquée par un grand nombre de tirs déclenchés et ratés. Au total, Esch en a «balancé» 32 contre 22 pour Dudelange. La faute également à des défenses solides.
Notamment Dudelange qui, avec l’arrivée de Hoffmann aux commandes, a quelque peu modifié son système qui annihile les premières tentatives eschoises signées Bock, Kohl et Ilic. Le premier à trouver la faille sera Pulli sur contre-attaque et, une fois lancé, Esch déstabilise son adversaire au point de creuser un écart de cinq longueurs (8-3, 18e). Soit le plus grand écart de la soirée en faveur des hommes de Holger Schneider.
Mais Dudelange s’appuie sur un Hummel des grands jours qui, en signant un 4-0 à lui tout seul, sort les siens d’un passage à vide long de neuf minutes (11-11, 28e). Cependant, Dudelange doit tout de même se montrer patient pour véritablement prendre les commandes de la rencontre. Et ce par Wirtz (19-20, 47e). Pour pallier les absences regrettables d’Esch, la recrue grecque Cherouveim a enfin montré de quoi il est capable. Il a réalisé sa meilleure prestation depuis son arrivée au Grand-Duché au moment où Esch en a la plus grande nécessité. L’arrière, auteur de huit buts samedi soir, tient tête à son adversaire en inscrivant cinq des huit derniers buts de son équipe. Mais le malheureux ne peut obtenir le match nul dans la dernière minute de la rencontre, lorsque Jovicic lui montre d’une main ferme qui est le patron sur le terrain.
De notre correspondante Isabelle Foltz
ESCH – DUDELANGE 25 – 26
Centre sportif de Lallange. Arbitrage de MM. Raus et Simonelli. 420 spectateurs.
ESCH : Milosevic (tout le match, 16 arrêts dont 1 penalty) et Busoni, Sarac 1, Krier 2, Labonte, Kohl 1, Scholten 1, Pulli 1, Bock 5, Marzadori, Ilic 6/2, Cherouveim 8, Tomassini. Penalties : 2/3. Deux minutes : Marzadori (15e, 39e), Ilic (18e, 39e), Labonte (39e).
DUDELANGE : Jovicic (tout le match, 20 arrêts) et Herrmann, Gulbicki, Mauruschatt 1, Hippert, Malesevic, Rydz , Wirtz 4, Ley 1, Semenov 4, Szyczkow 2, Kryeziu, Hummel 12/2. Penalties : 2/3. Deux minutes : Ley (7e), Szyczkow (12e), Wirtz (22e, 56e), Semenov (29e, 41e), Rydz (51e), Hippert (55e). Évolution du score : 5e 1-2, 10e 3-3, 15e 6-3, 20e 9-5, 25e 11-8, 35e 14-13, 40e 16-16, 45e 19-19, 50e 20-22, 55e 23-23.