Les essais sur la ligne à grande vitesse (LGV) est-européenne reliant Paris à Strasbourg, qui avaient occasionné un accident mortel le 14 novembre, ont repris lundi, en vue d’une mise en service début juillet.
« Les essais ont repris hier sous un nouveau protocole de sécurisation, avec une activation du système automatique de contrôle de vitesse, donc sans essais en survitesse en raison de l’accident », a déclaré ce porte-parole. Cela aura pour conséquence que la vitesse d’exploitation garantie lors de la mise en service sera de 300 km/h, alors qu’elle devait être initialement de 320 km/h, a déclaré mardi un porte-parole de SNCF Réseau.
Cette phase d’essais reprend ceux qui avaient été entamés avant l’accident, c’est-à-dire les tests de la voie et des caténaires, et intègre de nouveaux essais sur les systèmes de radio et de signalisation.
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Les tests ont repris sur la section non accidentée de la ligne, la portion de 25 km sur laquelle un TGV d’essais avait déraillé cet automne étant toujours sous scellés. La mise en service de cette ligne reste elle fixée au 3 juillet, comme l’avait indiqué en janvier la SNCF.
Le 14 novembre, un TGV d’essais qui effectuait des tests en Alsace, a déraillé alors qu’il roulait à 243 km/h, faisant 11 morts et 42 blessés, dont certains très grièvement, parmi les 53 personnes qui se trouvaient à bord. Les premières conclusions de l’enquête conduite par la SNCF ont montré que le train avait freiné trop tard en abordant la portion de raccordement entre la ligne à grande vitesse et la ligne classique.
Le Quotidien / AFP