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[Cyclisme] Christian Helmig nommé DTN : « C’est une chance pour moi »


Christian Helmig, ici lors des derniers Mondiaux de cyclo-cross à Zolder, restera encore coureur. À mi-temps (photo Jeff Lahr / Tageblatt)

Comme nous vous l’indiquions lundi en exclusivité, Christian Helmig sera nommé directeur technique national du cyclisme luxembourgeois à mi-temps, à compter du 15 mars. Le quadruple champion national de cyclo-cross a appris la nouvelle depuis la Grèce où il participe à des épreuves internationales de VTT dans le but de décrocher une éventuelle sélection aux JO de Rio.

Le Quotidien : Christian, vous étiez candidat à ce poste de DTN, à mi-temps que le conseil d’administration de la FSCL crée à la mi-mars. Comment avez-vous réagi lorsque vous avez appris que vous étiez l’heureux élu?

Christian Helmig : Je suis très heureux. C’est plus ou moins ce à quoi j’aspirais puisque j’avais effectué les études qui correspondaient au poste. Le marketing, le management du sport, c’est ce que j’ai longuement étudié. Et cela tombait bien car c’est ce que la fédération entendait développer avec la création de ce poste de directeur technique nationale. Le hic, c’est que je suis encore coureur (rires) . Mais je suis dans ma dernière année comme coureur.

En effet, vous avez prévu d’arrêter votre carrière après les championnats du monde de cyclo-cross qui auront lieu à Belvaux fin janvier 2017. Cela ne sera pas trop compliqué à gérer?

Cela aurait été plus facile de prendre ce poste après ma carrière, mais j’ai été clair avec les dirigeants de la FSCL. Jusqu’à cette date, je n’interviendrai pas de quelque manière que ce soit sur le sportif lorsque je serai impliqué en compétition. Je ne ferai pas de sélection et je m’interdirai de dire quoi que ce soit dans les domaines où je serai encore actif. Il se trouve que le poste se libérait à cette date. Je suis retenu pour ce poste et j’en suis très heureux. C’est la chance de ma vie. Je vais essayer de faire quelque chose de bien pour le sport luxembourgeois. Ce sera le sens de ma mission.

Concrètement, cela ne sera pas trop difficile de concilier les deux fonctions, de compétiteur de haut niveau et de DTN?

Je pense que ce sera possible. Il ne me reste plus beaucoup de temps à être compétiteur. Et je compte aussi profiter de ma situation pour structurer au mieux la stratégie fédérale. J’ai hâte de travailler avec les clubs sur tous les domaines du cyclisme, la route bien sûr mais aussi le VTT, le cyclo-cross. Il nous faudra rendre le cyclisme plus attractif, que ce soit pour la base et pour les compétiteurs. Je pense qu’il faut travailler en profondeur.

Vous n’êtes pas sans savoir que le 18 mars, un nouveau président prendra le relais de Jean Regenwetter, à la tête de la FSCL…

Oui, et d’ici un an, Bernard Baldinger, l’entraîneur national, prendra sa pension. J’imagine qu’il nous aidera encore un peu, mais un autre entraîneur national viendra aux côtés de Christian Swietlik et de Michel Wolter. Tout cela nous conduira à changer des choses. C’est la vie, la roue tourne. J’y vois des opportunités pour faire avancer le cyclisme. Ce sera ma mission.

Nous interrogeons à nouveau le coureur Christian Helmig. Où en êtes-vous dans votre tentative e décrocher un billet olympique pour le VTT?

Comme je pouvais m’y attendre, c’est très compliqué. Depuis trois semaines, je suis en Grèce où je multiplie les compétitions. Samedi, il s’agira déjà de ma cinquième course depuis les Mondiaux de cyclo-cross. Je dois dire que j’ai mis un peu de temps pour effectuer la transition cross-VTT. Et puis, ici en Grèce, il y a beaucoup de monde pour tenter de faire des points. Des Danois, des Slovaques, des Portugais et des Grecs bien sûr. Pour le moment, je ne le cache pas, je n’ai pas eu de bons résultats, mais je m’accroche. On verra bien.

Denis Bastien