En juillet dernier, elle avait été annoncée tambour battant pour la fin 2015 par le ministre Etienne Schneider. De report en report, en lien avec l’effondrement continu des cours du pétrole, l’indexation est désormais prévue au mieux pour la fin 2016, au pire pour le 2e trimestre 2017.
Dans son bulletin diffusé ce mercredi, le Statec prévoit une inflation proche de zéro en 2016 (0,2%), en raison de « l’effondrement des prix pétroliers et d’une faible inflation sous-jacente, désormais purgée des effets de la hausse de TVA de janvier 2015 ».
Ainsi la prochaine adaptation automatique des salaires aurait lieu « entre le 4e trimestre 2016 et le 2e trimestre 2017 », envisage le Statec. Si le prix du baril de Brent se maintient à 36 dollars, l’indexation s’appliquera au premier trimestre 2017. S’il remonte à 45 dollars, la hausse des salaires serait déclenchée au 4e trimestre 2016. Et s’il continue à chuter aux alentours de 27 dollars, alors il faudra attendre le 2e trimestre 2017.
Toute proche en novembre 2015, l’indexation s’est éloignée
Pour rappel, une tranche indiciaire est déclenchée lorsqu’une hausse générale des prix de 2,5% s’est accumulée depuis la dernière indexation (octobre 2013). « Ces 2,5% avaient presque été atteints fin 2015 (2,3% au mois de novembre 2015) », indique le Statec, mais l’inflation cumulée est, depuis, redescendue sous les 2% depuis le mois de janvier ! Et ce en raison « des fortes baisses des prix à la pompe et du mazout de chauffage sur la fin 2015 et le début 2016 ».
Le Quotidien / Sylvain Amiotte