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Intégration réussie pour Aurélien Joachim au White Star


Cela ne saute peut-être pas aux yeux, mais oui, Aurélien Joachim est un homme heureux. (Photo : Gerry Schmit)

Aurélien Joachim a offert la victoire au White Star Bruxelles, samedi au Lierse (1-3), grâce à un doublé inscrit en fin de match (84e et 88e). Et il ne cache pas sa joie.

À peine arrivé en Belgique, l’avant-centre des Roud Léiwen en est à trois buts en deux matches. Les deux de samedi sont précieux mais aussi beaux : d’abord une tête plongeante sur un centre de son coéquipier Mamadou Fall (qui lui avait déjà offert son premier but le week-end précédent) et une frappe de mule de l’extérieur de la surface et qui a fini sa course en pleine lucarne.

Joachim n’a pas couru partout après ce but, il est resté debout et a attendu que ses nouveaux meilleurs amis lui sautent dessus. Sûr que ses parents, présents dans les tribunes, ont été plus démonstratifs.

Trois buts en deux matches… Votre intégration aurait-elle pu mieux se passer?

Aurélien Joachim : Je suis dans une équipe incroyable… Quand j’ai signé ici, le coach (NDLR : John Bico) m’a dit : « Je ne te dis rien sur l’ambiance qu’il y a dans cette équipe. Tu verras… » Eh bien j’ai vu. Depuis que je suis pro, je n’ai jamais vu un vestiaire comme ça.

Qu’a-t-il de si particulier?

Les gars ont faim! Je ne vais pas utiliser de grands mots mais il y a un vrai et bel esprit de solidarité.

Après une période d’un an sans avoir beaucoup de temps de jeu à vous mettre sous la dent au CSKA Sofia et à Burton, vous devez vous reconnaître dans cette équipe qui a faim…

C’est sûr qu’à ce niveau-là, ça colle!

Au regard de la mauvaise série de l’Antwerp, l’objectif est-il de monter dès cette saison?

On a trois points de retard (NDLR : mais un match en plus), il reste huit matches à jouer. Pour nous, c’est très clair : on doit tout gagner. Après, on verra ce qui se passe. Sur le papier, le calendrier de l’Antwerp semble un peu plus compliqué que le nôtre, mais ça ne veut rien dire. On sait que rien ne sera simple. À Lierse, par exemple, on a pris le bouillon en première mi-temps.

À entendre votre enthousiasme quand vous parlez de votre nouveau club, on s’imagine qu’en cas de montée, vous resteriez forcément ici…

Si j’ai signé un contrat d’un an et demi, ce n’est pas pour rien. Mais je reconnais que l’ambiance, je la découvre, c’est quelque chose que je ne pouvais pas savoir tant que je n’étais pas à l’intérieur du groupe. On est bien, on est différents, mais il y a un bon mélange, c’est aussi simple que cela.

En ce qui concerne le foot, où situez-vous le White Star Bruxelles par rapport à Burton?

En Angleterre, on laisse plus jouer. Ici, l’arbitre se sert plus de son sifflet. Aussi, en Belgique, le ballon passe moins de temps en l’air. Ce n’est pas un cliché, l’Angleterre, c’est souvent de longs ballons aériens. Mais c’est difficile de comparer deux championnats de pays différents. Et puis en Angleterre, je ne jouais presque pas. Là, samedi, j’ai joué 90 minutes (NDLR : il a été remplacé dans les arrêts de jeu), je suis sur le terrain, tout est différent. Je ne peux pas non plus comparer avec les Pays-Bas, car je jouais dans des équipes (NDLR : Willem II et Waalwijk) du bas de tableau et qui n’avaient pas la possession du ballon. Je me retrouve dans un contexte complètement différent.

Où vous prenez plus de plaisir que jamais?

En tout cas, c’est bien parti pour.

Au fait, vous êtes-vous fixé un nombre de buts à atteindre en arrivant ici?

Le coach ne m’a pas laissé le choix : quand j’ai signé, il m’a dit qu’il fallait que je mette 10 buts. Il reste huit matches, on va essayer de ne pas trop le décevoir.

Propos recueillis par Matthieu Pécot