L’attente fut longue, mais au bout d’au moins une année de tractations, le Plan d’action national pour la prévention et la lutte contre la pauvreté est fin prêt.

L’ordre du jour de la commission parlementaire de la Famille prévoit en effet que le ministre Max Hahn vienne présenter lundi prochain le plan aux députés.

La première étape sera l’adoption de cette feuille de route par le Conseil de gouvernement, qui se réunit ce vendredi. L’échéancier encore confirmé il y a deux semaines par le Premier ministre pourra donc être respecté.

Avec le plan d’action national, «on espère continuer à diminuer le risque de pauvreté», soulignait Luc Frieden, le 21 novembre dernier. Il évoquait des «réflexions sur les allocations familiales» et a également renvoyé vers la réforme fiscale, annoncée pour 2028 : «La future classe d’imposition unique sera favorable aux familles et permettra de renforcer encore le pouvoir d’achat».

Le gouvernement CSV-DP, et plus particulièrement le ministre de la Famille, Max Hahn, sont attendus au tournant. Le plan d’action sera présenté dans un contexte lourd.

Ces dernières semaines, Chambre des salariés, Statec, l’Ombudsman pour les droits des enfants (OKaJu) et l’Unicef avaient sonné l’alerte : la pauvreté guette un cinquième de la population, soit quelque 130 000 personnes, et un enfant sur quatre.

«Je vois le plan d’action national comme une pièce du puzzle. La pauvreté ne va pas disparaître d’un coup grâce à cela, mais c’est un élément qui permettra une meilleure coordination», affirmait Max Hahn, le 27 janvier dernier, dans nos colonnes.