L’entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, a refusé mercredi de présenter les mauvais résultats actuels de son équipe, battue par la Juventus Turin (2-0) en Ligue des champions, comme le défi le plus difficile de sa carrière.
« Le défi le plus difficile de ma carrière, c’est quand on m’a confié cette équipe et qu’il a fallu obtenir des bons résultats pour conserver ce poste pour une deuxième saison », a déclaré en conférence de presse Guardiola, dont l’équipe a concédé à Turin une septième défaite sur ses dix derniers matches.
« Ce qui se passe en ce moment, c’est la vie, c’est quelque chose de normal. Parfois, il y a des mauvaises périodes avec des mauvais résultats, mais on va continuer à se battre », a assuré le technicien espagnol, en poste depuis 2016.
« Bien sûr que je me pose des questions, mais je me pose toujours des questions, dans les bonnes périodes comme dans les mauvaises », a-t-il souligné.
Manchester City est 22e de la phase de ligue de la C1 avec huit points, soit un de plus que le Paris SG, son prochain adversaire en janvier et première équipe virtuellement éliminée (25e).
Il faut qu’on trouve le déclic
« L’objectif, c’est d’être barragiste. Pour cela, il faudra ramener un point de Paris et remporter le dernier match à domicile » contre Bruges, a-t-il expliqué.
« La différence (entre les deux équipes) ce soir, c’est qu’on a manqué la dernière passe, le dernier geste dans la surface de réparation à plusieurs reprises, mais j’ai aimé comment mon équipe a joué », a insisté Guardiola qui a remporté six titres de champion d’Angleterre et la Ligue des champions 2023 avec City.
Les quadruples champions d’Angleterre en titre qui n’ont remporté qu’un match depuis le 30 octobre, accusent huit points de retard sur le leader Liverpool, avant d’affronter leurs grands rivaux de Manchester United ce week-end.
« Même si les résultats ne sont pas en notre faveur en ce moment, je ne pense pas qu’on en soit loin », a estimé de son côté Ilkay Gundogan.
« Durant la majeure partie des matches, on ne joue pas mal, on joue même bien et on se crée des occasions de but, mais quand on offre des occasions à nos adversaires et qu’ils en concrétisent une, cela nous est difficile de réagir et de revenir », a-t-il regretté.
« Il faut qu’on trouve le déclic, chaque joueur doit se poser individuellement la question de savoir ce qu’il peut faire mieux pour que l’équipe retrouve collectivement son efficacité », a insisté l’ancien international allemand.