Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les volleyeurs grand-ducaux ont subi la loi des Ukrainiens hier, s’inclinant en trois manches, non sans avoir donné le change.
Après la République tchèque, les Luxembourgeois ont buté sur la montagne ukrainienne malgré une prestation intéressante. Les Ukrainiens, impressionnants en taille avec cinq joueurs à plus de 2 mètres, se sont montrés quasiment infranchissables, ne laissant à leur adversaire que des miettes dans les moments clés de la partie. Pourtant, il n’y avait pas grand-chose à reprocher aux joueurs de Pompiliu Dascalu, complétement mobilisés jusqu’à la moitié du premier set. Sous la houlette d’un Gajin efficace en attaque, ces derniers parvenaient à contrecarrer les plans des visiteurs (5-5, puis 12-12).
Mais lorsque la menace se faisait de plus en plus pressante, l’Ukraine signifiait clairement aux locaux qu’il leur serait difficile de gagner. Le coup d’accélérateur mis par le duo Kisiliuk-Drozd était imparable. En l’espace de quelques minutes, le score passait de 12-12 à 12-20. Inexorablement, l’écart s’était creusé et les volleyeurs de l’Est empochaient facilement le premier set (16-25). À l’entame du deuxième, Gilles Braas et les siens avaient du mal à contrôler les missiles adverses en réception (2-7, puis 10-16). Ils avaient également du mal à trouver des solutions au centre.
La marche était trop haute
Mais pas au point de complètement céder, malgré la puissance des services adverses ponctués de 10 aces ou encore de la qualité du bloc ukrainien (11 blocs gagnés contre 1 aux Luxembourgeois). Toujours est-il que l’Ukraine enchaînait les points sans trembler et s’adjugeait la deuxième manche (19-25). Les hommes de Pompiliu Dascalu repartaient du bon pied dans la suivante. Le temps pour Zuidberg de claquer quelques ballons dans le carré adverse et à Galoppo de se montrer efficace au-dessus du filet (6-4).
Mais lorsque le danger se faisait sentir sur une attaque placée de Feit (15-14), Kisiliuk sortait de sa boîte pour remettre les siens dans le bon chemin. Cette fois, le set était plus disputé, mais pas au point de laisser espérer les locaux. Un dernier bloc de Mykyta scellait définitivement le sort du match (20-25). Au terme de cette journée de Golden League, Christian Galoppo se montrait satisfait : «On savait dès le départ que le challenge à relever était très compliqué. On a pu constater la différence de niveau qu’il existe avec ces nations, mais on a aussi su montrer ce que l’on a été capables de faire face à de tels adversaires. Il reste maintenant à être plus constants sur la durée d’un match.»
De notre correspondant Gilles Tarral
