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Le Bleesdall et le Waldhof en voie de modernisation


Les travaux de modernisation s’inscrivent dans le cadre de l’effort budgétaire demandé par l’OTAN. 

Dans un contexte géopolitique bouleversé, les infrastructures militaires des années 1950 de Bleesdall et de Waldhof font peau neuve.

La ministre de la Défense, de la Mobilité et des Travaux publics, Yuriko Backes, s’est rendue au champ de tir au Bleesdall et au camp militaire au Waldhof jeudi. Elle était accompagnée par des membres des commissions parlementaires de la Défense, de la Mobilité et des Travaux publics, ainsi que par le chef d’état-major de l’Armée, le général Steve Thull. Cette visite, organisée sur l’initiative de Yuriko Backes, fait suite aux deux projets de lois présentés par la ministre le 18 janvier 2024 à la commission de la Mobilité et des Travaux publics visant à réaménager les infrastructures au Bleesdall et au Waldhof. Aucune rénovation majeure n’avait eu lieu sur ces bâtiments datant des années 50. Ainsi, ces travaux répondent aux exigences légales en matière de sécurité et de santé au travail, et aux standards de l’OTAN en termes de gestion de stockage de munitions ainsi que pour suivre l’évolution des techniques de tir au sein des armées.

Les rénovations pour le champ de tir de Bleesdall devraient côuter 71,5 millions d’euros et elles sont de l’ordre de 81,5 millions d’euros pour le camp militaire de Waldhof. Avec le projet de réaménagement et d’extension de la caserne Grand-Duc Jean au Herrenberg à Diekirch, ces travaux s’inscrivent dans un contexte géopolitique marqué par la guerre en Ukraine et ont pour objectifs de moderniser et de soutenir durablement l’armée luxembourgeoise afin de créer les conditions nécessaires à la formation, de garantir de meilleures conditions de travail à son personnel et de minimiser l’impact environnemental. Le projet s’inscrit également dans le cadre de l’engagement du gouvernement de porter l’effort de défense à 2 % du revenu national brut (RNB) à moyen terme, de la mise en œuvre du bataillon de reconnaissance binational à l’horizon 2030 et de la hausse des besoins en personnel qui accompagne ces ambitions.