Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
FIBA EUROCUP WOMEN (GROUPE B) Le T71 achève, ce soir, en Pologne, son périple en Eurocup. Les Dudelangeoises espèrent se retirer en faisant meilleure impression qu’à l’aller.
C’est après un voyage sans encombre (avion jusqu’à Berlin puis bus) malgré un peu de retard de l’avion dû à la neige que les Dudelangeoises ont pris leurs quartiers à l’hôtel Bulvar de Gorzow. Petite structure de moins de trente chambres située en plein cœur de la ville, à quelques encablures de la frontière allemande. Une ville sans charme particulier avec des bâtiments tout droit sortis d’un autre temps. Avec un ciel gris et des températures négatives, voilà pour le décor.
Mais ce soir, les Dudelangeoises n’auront que faire du temps qu’il fait dehors. Sur le parquet de la Sports Hall AZS AJP de Gorzow, Catherine Mreches et ses coéquipières ont en effet un dernier énorme défi à relever, face à une formation d’ores et déjà qualifiée pour les play-offs de l’Eurocup. Et qui s’était largement imposée au Hartman il y a un peu plus d’un mois (59-99) : «On a manqué de compétitivité contre elles. Je n’étais pas content», explique le coach Jérôme Altmann.
La capitaine dudelangeoise s’apprête à vivre une nouvelle soirée compliquée : «Elles mettent une énorme pression sur tout le terrain. Et on n’est clairement pas habituées à cela en championnat. Elles ont une meneuse très agressive. Tu dois vraiment avoir une bonne maîtrise du ballon et bien dribbler. Ce n’est pas évident», confie-t-elle.
«On veut montrer qu’on sait jouer au basket»
Mais l’arrière espère qu’elle et ses copines seront au rendez-vous, ce qui n’a pas vraiment été le cas il y a une semaine en Slovaquie : «On veut montrer qu’on est une équipe qui sait jouer au basket. C’est le dernier match de la campagne. On doit se montrer sous notre meilleur jour.»
Au-delà du résultat, qui sera ce qu’il sera, le coach attend de voir un autre T71 qu’à aller : «On aimerait terminer sur une bonne note. Même si on sait que ce ne sera pas facile, car il y a une sacrée équipe en face. Plus forte que Piestany.
Très physique, très costaude, ça défend bien, ça court et niveau fondamentaux, c’est très fort pour leur taille. Elles sont grandes, mais elles peuvent tirer de loin. Et elles ont une excellente meneuse qui sait gérer le groupe. De notre côté, il faut avoir la gnaque, se battre et surtout générer des shots qui viennent d’un mouvement collectif. On doit trouver notre rythme pour avoir des tirs de qualité, ce qui n’était pas le cas récemment.»
Jouer collectif, rester soudées, bien faire tourner la balle, en perdre le moins possible sous peine d’être immédiatement punies, telles sont les nombreuses missions d’un T71 qui n’a qu’une idée en tête : quitter la compétition la tête haute.
