Dans un courrier du 19 septembre adressé à Clément Beaune, ministre délégué à la Transition écologique, Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV, et les élus verts de la Moselle réclament l’abandon du projet d’A31 bis.
« Depuis des décennies, sous différentes formes, le dossier A31 bis , sur 115 km entre le péage de Gye au Sud de Toul et la frontière luxembourgeoise est évoqué, débattu et travaillé sur notre territoire » rappellent ainsi les signataires d’un courrier adressé au ministre Clément Beaune à l’approche de la tenue du conseil de la planification climatique.
« En juin 2023, nous attendions une réponse de votre part concernant l’avenir de ce projet ou son abandon définitif. En conséquence certains élus vous pressent aujourd’hui d’affirmer votre soutien à l’A31 bis. A contrario, nous vous disons Monsieur le ministre prenez votre temps. Pour le bien de la planète et de ses habitants […] » « Oui l’urgence est au déploiement des mesures alternatives : transport ferroviaire, télétravail, écotaxe, bus, covoiturage […] et non au lancement d’un énième projet climaticide, destructeur de l’environnement et totalement anachronique, qui loin de faciliter les flux générera lui-même son propre engorgement dès les années suivantes ».
Les contempteurs de l’A31 bis soulignent ainsi l’incompatibilité d’une politique du tout routier avec l’agenda du gouvernement : « Alors que se réunira bientôt le conseil de la planification écologique, comment pourrait-on comprendre que se fasse en même temps la relance d’une telle infrastructure ? »
Et les Verts de prôner, à l’inverse, son « abandon », comme un geste fort dans lequel ils verraient « l’élément déclencheur d’une réflexion régionale nouvelle », « adaptée » et « bâtie sur une relation plus équilibrée entre le Luxembourg et ses voisins ».
Chaque fois qu’un projet a pour but de soulager la vie des gens, les écolos sont contre.
En revanche quand il s’ait de leur rendre la vie impossible, ils jubilent et sont pour.