La nouvelle loi sur l’armée sera soumise au vote des Sages, ce vendredi. Elle suscite quelques remous.
La CGFP et le Syndicat professionnel de l’armée luxembourgeoise (SPAL) restent vent debout contre la future loi sur l’armée, qui sera soumise vendredi au vote de la Chambre. En cause, l’article sur l’«appréciation des qualités professionnelles et éthiques du militaire» pour avancer en grade militaire. Il s’agirait du retour «caché» d’un système d’évaluation des fonctionnaires, aboli par l’accord salarial avec le gouvernement.
Dans une prise de position, publiée mardi, le ministre de la Défense, François Bausch, «insiste sur le fait que le système d’appréciation, spécifique au régime militaire, est essentiel pour garantir la sécurité des militaires déployés». Pour rester «crédible», il serait «indispensable (…) que l’armée dispose, à l’instar des autres armées de l’OTAN et l’UE, d’un système d’appréciation». Cette «obligation» est contestée par le SPAL, estimant que le système d’évaluation sert à «museler» des «soldats critiques».
Cette interprétation est réfutée par l’Association des officiers (APOL). Elle souligne aussi, au même titre que le ministre Bausch, que le système d’avancement en grades militaires n’a «aucun impact sur les avancements en grades de traitement et sur le niveau de rémunération».
Guéguerre au Herrenberg
une pensée pour charly gaul le plus grand grimpeur de tous les temps !