Le championnat reprend ce week-end avec un énorme choc entre l’Amicale, 1re, et le Basket Esch, 2e. Et Steinsel se présente avec une vieille connaissance : Jarvis Williams.
Vous êtes de retour. Pouvez-vous nous expliquer ce qui s’est passé?
Jarvis Williams : Après la saison dernière, des choses ont changé sur un plan personnel. Je ne voulais pas me précipiter et prendre des décisions trop rapides. Je suis toujours resté en contact avec Steinsel et notamment Bobby (Melcher) et Tom (Konen). Quand l’occasion s’est présentée, je l’ai saisie. Je connais le club, l’environnement, l’Amicale a toujours été bonne avec moi.
Vous n’avez plus joué depuis de longs mois, hormis deux matches avec Marquette. Dans quel état de forme physique êtes-vous?
Même si je n’ai plus joué, je n’ai pas pour autant cessé de m’entraîner plusieurs fois par semaine. Je me sens bien. Et je suis positivement surpris de mon état de forme physique.
Je reviens pour être un leader
La situation a complètement changé par rapport à votre arrivée l’an passé. À l’époque, Steinsel avait besoin d’un messie après avoir perdu ses cinq premiers matches. Cette saison, l’Amicale est seule en tête du championnat et n’a perdu que deux matches. Comment abordez-vous cette nouvelle donne?
Je reviens pour être un leader, comme je l’ai toujours été. Je sais que j’ai assez de talent pour scorer, mais je sais aussi que ce n’est pas uniquement ce qu’on attend de moi. Je peux marquer quand l’équipe en a besoin, mais pour moi, être un leader, c’est être présent en défense, prendre des rebonds. Être la pièce manquante d’un puzzle.
L’an passé, la balle passait surtout entre vos mains et celles de Bobby, mais cette saison, ça a changé. Et vous êtes prêt à endosser ce nouveau rôle?
Absolument. Quand j’ai discuté avec le coach, il m’a dit qu’il savait très bien que je pouvais mettre 30 ou 40 points, mais que ce n’est pas ce qu’il attendait de moi. Il m’a dit qu’il voulait que je sois là pour aider les gars et pas uniquement au scoring. Mais là où ils avaient besoin de moi.
Depuis le titre, le jeu de l’Amicale a changé, des joueurs ont pris leurs responsabilités. Que pensez-vous de leur évolution?
Je trouve que c’est génial. Ils ont pris de la confiance en eux et cela ne rendra mon job que plus facile. Ces gars sont une vraie force pour l’équipe.
Vous avez rejoint Steinsel en début de semaine. Comment se sont passés vos premiers entraînements?
C’était cool, même s’il y avait un peu de jet lag et que les tirs ne sont pas tout de suite rentrés. Pour moi, c’était une transition en douceur avec une équipe que je connais et qui sait ce dont je suis capable. Que je peux scorer. Créer. Faire tout ce qu’il faut.
Vous allez jouer avec quel numéro?
Le 14. Ça a toujours été mon numéro, c’était celui de mon père. Le 14 est très important pour moi. Et je remercie Tom Martin de me l’avoir laissé. D’ailleurs, je vais lui payer un restau pour ce geste.
Par rapport à l’an dernier, l’équipe a un peu changé, avec notamment l’addition de Scott Morton. Vous le connaissez bien?
Bien sûr. Et je peux vous dire que je suis très content qu’il soit dans mon équipe plutôt que contre moi. Scott est un joueur qui a un QI basket incroyable. C’est un compétiteur fantastique qui veut tout le temps gagner. C’est un pro. Et c’est un énorme avantage de l’avoir avec nous.
Un petit mot sur votre compatriote Alex Reese, qui a connu des hauts et des bas cette saison?
J’ai commencé à discuter un peu avec lui et je trouve que c’est un joueur spécial. Qui peut vraiment shooter. Il est pour beaucoup dans la réussite de l’Amicale et je suis là pour l’aider, pour apporter cet extra push.
Vous débutez par un match face à Esch. Qu’est-ce que cela vous inspire?
Ce sera une vraie guerre. Esch est une très bonne équipe avec des joueurs qui se connaissent par cœur et qui évoluent ensemble depuis très longtemps. On sait que ce ne sera pas un match facile, mais c’est le genre de challenge que j’adore relever. J’ai vraiment hâte de commencer la rencontre. Je serai prêt!