APRÈS LA 14e JOURNÉE EN LBBL L’Amicale passera nouvel an seule en tête du championnat. Derrière les cinq premiers, pratiquement en play-offs, ils sont cinq pour les trois dernières places.
En pulvérisant Soleuvre lors du dernier match de l’année (65-102), l’Amicale a validé sa première place au classement. Clairement, le champion en titre n’est pas du tout sur les mêmes bases que l’année dernière à pareille époque (8e avec un bilan de 6-8). Malgré l’absence de Tom Konen et une petite alerte concernant Alex Reese, dont on doutait de l’engagement avant qu’il ne réagisse de manière spectaculaire, les hommes d’Étienne Louvrier sont plutôt sur la lancée de leur incroyable fin de saison. Avec un Bobby Melcher toujours impeccable, un Jonas Theisen discret mais d’une efficacité redoutable et des joueurs de devoir autour, les Fraisiers réalisent une saison presque parfaite. Avec seulement deux revers face à Esch et Etzella… on peut vivre avec.
Esch, justement, a connu quelques soucis de santé et autres pépins physiques. Mais la meilleure défense du championnat a encore fait des merveilles, dimanche, face à Etzella (72-67). Avec leur victoire sur les Nordistes, les Eschois, conduits par un Clancy Rugg tout simplement injouable (37 pts, 16 rebonds, 3 passes) rejoignent leur adversaire du jour à la deuxième place. Mais les devancent grâce au point average particulier.
Départ canon pour Dudelange
Depuis longtemps, il semble acquis que cinq des huit places en play-offs sont d’ores et déjà attribuées. Outre l’Amicale, Esch et Etzella, le T71 et la Résidence paraissent avoir plusieurs longueurs d’avance sur le reste des troupes. Dudelange, qui avait effectué un départ canon, a connu quelques ratés en enchaînant trois défaites de suite avant de se reprendre in extremis sur le parquet de Heffingen, vendredi (79-81), grâce à un Jimmie Taylor en position de sauveur.
Dudelange compte 24 pts, soit autant que la Résidence. La meilleure attaque du pays qui a achevé l’année par sa quatrième défaite, subie sur le parquet de Gréngewald (68-63). À noter que ce quatrième revers s’est déroulé en l’absence de Malcolm Kreps. L’international luxembourgeois a joué 11 matches de championnat et en a gagné 10. Un seul être vous manque…
Lutte très chaude pour les play-offs
Il faut aller trois points derrière pour retrouver l’Arantia, seul sixième (21 pts). Larochette, qui bat généralement les mal classés et perd contre ceux qui la précèdent au classement, a confirmé cette habitude en enfonçant un Sparta (84-68), qui restait pourtant sur une victoire autant surprenant que précieuse face au Basket Esch. Les hommes de Christophe Ney affichent un bilan très équilibré 7-7 et semblent bien partis pour rejoindre également le top 8.
Il reste donc, en théorie, deux places à prendre. Et en étant objectif, on peut dire qu’elles sont quatre à pouvoir y prétendre. Samedi, au Um Ewent, les Conternois ont peut-être fait un pas décisif dans cette direction en dominant à nouveau les Musel Pikes (95-71), qu’ils précèdent désormais d’un point, en septième position.
Les Mosellans largement en avance
Juste derrière, on retrouve Gréngewald et ses vieux grognards (Yannick Julien, Patrick Arbaut, Ben Hurt), surprenant promu avec déjà cinq succès. L’air de rien, Hostert est, pour l’heure, en position de jouer les play-offs. Car les Pikes, qui ont le même bilan, n’ont pas l’avantage face à Gréngewald. Les Mosellans sont malgré tout largement en avance sur leur horrible tableau de marche de l’an passé (1-13) à la même époque. Quand on sait qu’ils avaient ensuite échoué d’un rien à se qualifier pour les play-offs, on se dit que tout est possible.
Un point derrière, le Sparta, meilleure équipe à l’issue de la saison régulière l’an passé, est à la peine. De gros problèmes au niveau des joueurs pros, un changement de coach, la saison des Bertrangeois est compliquée. Mais l’effectif est talentueux. Et ils ne sont finalement qu’à un point d’une place en play-offs.
Deux points derrière, Soleuvre souffre (2-12). Même si les joueurs désormais coachés par Roby Horsmans semblent sur la bonne voie, ça risque d’être trop court pour éviter les play-downs. Des play-downs auxquels Heffingen, qui a déjà changé d’Américains et de coachs, doit d’ores et déjà se préparer.