Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
L’homme qui avait commis des actes de cruauté sur un chat et diffusé la vidéo dort en prison.
Le tribunal a condamné un habitant de Freyming-Merlebach à 10 mois de prison dont 6 avec sursis probatoire de 2 ans, avec mandat de dépôt, obligation de soins et interdiction de détenir un animal à vie. Il avait tué et dépecé un chat tout en tournant les faits. Il avait ensuite diffusé la vidéo sur Snapchat. Devant la cour, le prévenu a dit au tribunal selon le Républicain lorrain : «Je ne me considère pas comme fou mais comme quelqu’un qui a des problèmes psychologiques».
Le vice-procureur lui a demandé combien d’animaux il avait déjà tué : «Cinq, trois chats quand j’étais petit à coup de pierre, un pigeon récemment que j’ai cuisiné et mangé, et ce chat.» Pour la vidéo, il a expliqué : «C’est regrettable, c’était sur le coup de l’excitation mais je regrette seulement parce que cela m’a ramené devant le tribunal.» «Oui, oui, je me suis amusé en faisant ça» a-t-il ajouté selon le journal.
Un trouble grave de la personnalité
À la barre, la psychiatre a estimé que le prévenu avait un trouble grave de la personnalité avec trait sadique. Elle doute sur sa réadaptabilté.
Le représentant du ministère public lors de ses réquisitions avait rappelé les faits : «il n’a laissé aucune chance au chat qui a été condamné à une mise à mort horrible ». Il avait dénoncé, selon le Républicain lorrain, une violence post mortem avec la découpe de la tête et le dépeçage de l’animal et l’envoie de la vidéo tournée en musique à un ami! Il compare le prévenu à Hannibal Lecter et à Dexter. Il avait demandé 3 ans de prison dont un avec sursis et mandat de dépôt immédiat.
Me Delville, avocate du prévenu a estimé : «il ne faut pas faire de généralité avec les tueurs en série! Ce n’est pas parce qu’on tue un chat qu’on va devenir un tueur en série! C’est vrai que pour l’instant, il n’a pas encore pris conscience de ses actes. Et il devra suivre des soins». Il suivra bien des soins mais dort aujourd’hui en prison.
