EUROCUP (GROUPE I) Même si elles se sont logiquement inclinées face aux Castors Braine (52-76), les joueuses de Gréngewald ont chèrement vendu leur peau.
Une semaine après une lourde défaite sur le parquet des Espagnoles de Cadi La Seu, les joueuses de François Manti disputaient hier soir leur premier match à domicile. Après avoir totalement raté leur entame sept jours plus tôt, elles savaient qu’elles ne devaient pas commettre les mêmes erreurs lors de la réception des Belges de Castors Braine, qui se sont également inclinées lors de la première journée de ce groupe I.
Évidemment, tout autre résultat qu’un succès à Braine-l’Alleud serait une énorme contre-performance. Et pourtant, ce sont bien les Luxembourgeoises qui démarrent bien en posant des problèmes à leur adversaire du soir et en étant bien en place défensivement. Mais les visiteuses vont rapidement prendre les devants après avoir réglé la mire à trois points (5-12, 6e).
En attaque, c’est, comme on pouvait le craindre, plus compliqué pour Gréngewald, qui subit un pressing tout terrain de son adversaire. Résultat, les coéquipières de Lisy Hetting perdent beaucoup de temps à remonter le ballon et se retrouvent alors dans l’obligation de prendre des shoots dans la précipitation.
Elles parviennent néanmoins à rectifier le tir et atteignent la fin du premier quart avec seulement 9 pts de retard (14-23) au tableau d’affichage. Une bien meilleure entame que la semaine dernière. Encore fallait-il essayer de freiner les Belges qui ont tiré à 50 % dans ces dix premières minutes avec pas moins de quatre missiles longue distance sur neuf tentatives.
Les coéquipières de l’ancienne Dudelangeoise Jessica Lindström attaquent le deuxième quart comme elles ont terminé le premier, avec un panier à trois points. Et alors que Gréngewald ne met pas un tir, Braine en profite pour enchaîner les paniers et s’échapper à +14 (14-28, 11e).
C’est le moment choisi par le technicien hostertois pour rappeler ses joueuses sur le banc. Dans notre édition d’hier, François Manti expliquait qu’il fallait tenter de faire commettre le plus de fautes possibles aux joueuses du cinq majeur, car le banc n’est pas du même niveau. Message parfaitement reçu avec Coulibaly qui compte déjà trois fautes à deux minutes de la mi-temps.
James, précieuse mais peu inspirée
Dejza James, pas à son meilleur niveau lors des vingt premières minutes, permet malgré tout à ses coéquipières de regagner les vestiaires avec le même écart de neuf points (27-36). Certes, un petit trou mais tout reste possible en seconde période… si Gréngewald parvient à trouver la solution face aux tirs de loin adverses.
Et dès le retour sur le parquet, les visiteuses remettent la machine en route avec un 0-6 en deux minutes qui leur permet de reprendre leurs aises. Il faudra attendre un panier de James après 2’30« pour enfin voir l’équipe locale alimenter la marque. L’Américaine n’est pas vraiment dans un grand soir avec trop souvent des tirs forcés et pris dans la précipitation alors qu’en face, la quasi-totalité des joueuses entrées ont scoré.
En mettant un 5-17 en six minutes, les Castors prennent définitivement le large pour virer en tête de seize longueurs à dix minutes de la fin. La fin de match ne change rien et Gréngewald s’incline finalement de 24 points (52-76).
Les Luxembourgeoises n’auront pas fait un mauvais match et seront même parvenues à faire jeu égal avec leur adversaire du soir lors du deuxième quart (13-13). Difficile de faire mieux contre une équipe qui tourne à 61 % à 2 pts et près de 50 % aux tirs alors que, côté Gréngewald, on shoote à 31 %.
Même si la défaite est au bout, il y a du positif à retirer de cette rencontre. Et des enseignements à en tirer en vue des retrouvailles, le 7 décembre à Braine-l’Alleud.