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Le festival des Migrations, c’est ce week-end


Artisanat, littérature et spécialités gastronomiques des quatre coins du monde sont à découvrir ce week-end. (photo archives LQ/Claude Lenert)

Les 7 et 8 mai se tiendra au CEPA à Hollerich le week-end de clôture du 39e festival des Migrations. L’occasion d’aller à la rencontre des multiples cultures qui composent le Luxembourg.

Pour son grand retour post-pandémie, le festival des Migrations avait été entièrement repensé afin de pouvoir permettre des manifestations en présentiel en toute sécurité. Cette 39e édition, la bien nommée «En mouvement», s’est en effet déroulée sur plus d’une dizaine de journées étalées sur trois mois (de mars à mai) et à différents endroits : les Rotondes, le Centre national de l’audiovisuel (CNA), le Centre national de littérature (CNL), la Chambre des salariés (CSL), et même dans des trains CFL!

Ce week-end, semblable au rendez-vous traditionnel du festival des Migrations dans la forme, marquera la clôture du festival, mais il se tiendra cette fois-ci non pas à Luxexpo mais au Centre pour la promotion des arts (CEPA), à Hollerich.

«En raison du covid, nous avons fragmenté le festival cette année, car nous ne pouvions pas recevoir 30 000 personnes en un seul et même endroit comme à l’accoutumée. Nous avons donc choisi de décliner à différents endroits chaque aspect du festival : salon du livre, Artsmanif, et le festival en tant que tel avec les concerts et les conférences-débats», a expliqué Alain Randresy, du Comité de liaison des associations d’étrangers (CLAE), qui organise le festival.

Soixante-dix stands

Le plein d’activités est prévu pour ce grand week-end festif et associatif qui se tiendra pour l’essentiel dans des tentes de 1 000 m2 spécialement dressées sur le site du CEPA. Bien que le site soit trois fois plus petit que Luxexpo, environ 70 stands tout de même y proposeront des informations, des spécialités culinaires et de l’artisanat issu des quatre coins du monde mais également de la littérature – voilà en effet plus de 20 ans que le salon du Livre et des Cultures accompagne le festival.

Des écrivains venus de différents pays, tels que l’Italie, le Portugal, le Cap-Vert, le Mozambique, la Pologne, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine et le Luxembourg bien sûr, rencontreront le public tout au long du week-end.

De nombreux débats et conférences portant sur divers sujets ponctueront ces deux jours : le logement au Luxembourg, l’accueil des réfugiés, les mineurs isolés ou encore l’art. Sans oublier la guerre en Ukraine : la conférence sur le thème «Quelle politique pacifique de l’Europe face à l’agression militaire russe contre l’Ukraine ?» se déroulera en présence de Jacques Faure, ancien ambassadeur de France en Ukraine.

Des projections seront également organisées en présence des réalisateurs, notamment celle du film Le Poète de l’île, portant sur la lutte pour l’indépendance au Cap-Vert (samedi à 19 h) et celle du documentaire Absolutely Must Go qui reviendra sur la déportation dans les années 70 des habitants des îles Chagos pour l’installation d’une base militaire américaine louée par les Britanniques (dimanche à 13 h).

«Les protagonistes de ce documentaire-ci viendront tout spécialement de l’Île Maurice et de Londres pour l’occasion», annonce Alain Randresy.

Un festival de musiques

La musique sera particulièrement à l’honneur de cette 39e édition, au cours de laquelle entre 6 000 et 10 000 visiteurs sont attendus. Des groupes de musiques et de danses se succèderont en effet sur la scène dans les après-midi. Le samedi soir, à partir de 18 h, le festival proposera les concerts du groupe de musiques latines Cubañol et du musicien d’origine burkinabée Marcel Sawuri. La soirée se poursuivra avec le chanteur- compositeur capverdien Rui Cruz. Dimanche en fin de journée, c’est le collectif capverdien Roda de Coladeira qui clôturera le festival.

Toutefois, l’esprit du festival restera encore un peu présent quelques jours durant : il sera en effet possible d’admirer jusqu’à la fin du mois de mai les installations d’art d’Artsmanif à la Chambre des salariés, sur la nouvelle passerelle de la gare centrale du Luxembourg, ainsi qu’au Pfaffenthal-Kirchberg et à Belval.

Avant de se donner rendez-vous l’année prochaine, pour les 40 ans du festival des Migrations. «On va regarder ce qui a fonctionné et moins fonctionné au cours de cette édition-ci, et probablement proposer un format hybride l’année prochaine. Le festival sera sans doute moins long et nous serons certainement de retour à Luxexpo», a déjà indiqué Alain Randresy.

Rendez-vous au CEPA, 1 rue de l’Aciérie à Hollerich, le samedi 7 mai de 10 h 30 à 23 h et le dimanche 8 mai de 10 h 30 à 20 h. Entrée gratuite. Le programme complet peut être consulté sur le site du CLAE.

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